Si l’on se place sur le plan de la santé publique – et non évidemment de l’intérêt de l’industrie pharmaceutique – il y aurait intérêt à interdire la publicité pour les traitements nicotiniques de substitution en vente libre chez le pharmacien (et bientôt en grande surface ?).
C’est le résultat apparemment paradoxal d’une très sérieuse étude américaine
réalisée par le National Bureau of Economic Research (NBER) de Cambridge
dans
Publiée en mars 2007 par Henry Saffer, Melanie Wakefield, et Yvonne Terry-McElrath, son rapport estime que cette décision aurait un impact équivalent auprès des jeunes fumeurs à une augmentation de 10% du prix des cigarettes.
Le raisonnement du fumeur est le suivant : " Je peux fumer car je sais que je peux recourir aux traitements nicotiniques de substitution pour cesser de fumer quand je le déciderai." C'est ce qui est constaté : aux USA, le prix de vente varie suivant les états et l'on peut étudier l'impact des écarts de prix.
On constate à nouveau que la politique menée en France, où l'État va même jusqu'à proposer un subventionnement à la consommation de ces produits pharmaceutiques, débouche sur un accroissement du tabagisme. Ne cherchez pas au pied, Docteur, c'est la tête qui est malade !
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