Un petit prof fait
la leçon à la Faculté. Une classe de seconde a cesse de
fumer depuis quatre mois rapporte Le Monde dans son
édition datée du 24 mai. A l’instigation de leur professeur de français, Patrick Loubatière, pris d’une
soudaine inspiration. L’arrêt fut décidé mardi 23 janvier, le lendemain du
décès de l’abbé Pierre, d’un commun accord par toute la classe. Et ça a marché !
Ce professeur a évité les discours moralisateurs. Il a offert le meilleur livre en français pour cesser de fumer (Allen Carr, honni des tabacocologues), et son soutien personnel. Comment cela peut-il être si simple et si facile ?
Les jeunes n’ont pas eu recours à la nicotine pharmaceutique. « Quant aux effets nocifs du tabac sur la santé, la plupart des ex-fumeuses avouent s'en moquer. "Ça nous passe au-dessus de la tête", dit Chloé. C'est le fait "d'être dépendant, esclave de la cigarette" qui les a motivées, assurent-elles » écrit Martine Laronche du Monde.
Ceci met de l’eau à mon moulin, qui martèle que le premier problème du tabagisme en
France est qu’il soit sous la coupe réglée de haltayollahs taba-coco-logues
autoproclamés financés en sous-main par l’industrie pharmaceutique (qui finance
aussi les enseignements de leur formation universitaire) :
a) Ce ne sont pas les livres de médecins qui se vendent le mieux et sont les plus utiles;
b) La sensation de manque (qui existe) est imperceptible : ça ne fait même pas mal ; alors pourquoi un palliatif ?
c) C’est la composante psychologique de la dépendance qui pose problème, pas la physiologie.
Il est bien établi que les patchs et autres gri-gris médicamenteux sont sans effet sur les jeunes. Les discours logorrhéiques culpabilisants des médecins propres sur eux glissent sur leur esprit comme l’eau sur une nappe cirée… Bref il est temps de faire savoir que tout ceci, les annonces de TABAC UN FAUX SERVICE « Oh que c’est dur d’arrêter de fumer » et autres bêtises du même acabit contribuent plutôt à maintenir les jeunes dans leur consommation. La médecine n’est pas compétente, il serait judicieux qu’elle le reconnaisse et passe la main.
On pourrait en sourire : tant d’ignorance et de ‘crassitude’ aurait plutôt tendance à me faire pleurer. Et vous ?
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