Comment démontrer et démonter les mécanismes de la pharmacollusion allant dans le sens contraire des intérêts des fumeurs ? Les experts tabacologues tentent de nous convaincre qu’ils sont les seuls à disposer de la preuve de l’efficacité de leurs prises en charge du tabagisme, contrairement aux tenants de l’approche psychocognitive. Nous prétendons qu’ils obéissent à des intérêts financiers d’une industrie dont la santé n’est qu’un alibi pour faire toujours plus de profits pour les actionnaires. Au détriment s’il le faut de l’intérêt des patients.

Le rouleau compresseur du traitement médicamenteux du tabagisme est tellement puissant qu’il semble vain de vouloir le contester. Mais un exemple récent concernant la dégénérescence maculaire liée à l’âge montre les mécanismes pernicieux qui aboutissent à une perte d’autonomie des personnes âgées avec l’agrément délibéré des administrations en charge de la santé.
Il a lieu au Québec et il est rapporté par le journal Le Devoir le 7 juillet dernier sous le titre : Une pilule miracle inutilisée
Résumons : Les hôpitaux canadiens refusent l'usage d'un médicament peu coûteux contre la cécité des aînés et préconisent plutôt un traitement trente (30) fois plus cher et moins efficace. Celui-ci a obtenu une autorisation de mise sur le marché mais pas celui-là … parce que le laboratoire qui le commercialise pour une autre indication n’en a pas fait la demande ! Que l’intérêt des patients soit lésé ne le fait pas changer de position. Serait-ce possible dans notre douce France ?
Transposons : il existe une façon simple, rapide et efficace d’aider les fumeurs à cesser de fumer. Il existe aussi des façons longues, compliquées et aléatoires permettant de favoriser la vente de médicaments à l’utilité hautement contestable mais qui ont reçu une autorisation de mise sur le marché grâce à des études ‘orientées’ dirons-nous. A votre avis, qu’est-ce qui est unanimement recommandé ?
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