Je connais des tabacologues
dignes de confiance et leur adresse à l'occasion des fumeurs dans l'incapacité
de cesser leur tabagisme à cause de complications. J'en connais aussi qui ont
choisi cette spécialité parce que trop médiocres à se constituer une clientèle
de patients.
Les fumeurs ne sont - en général
- pas des malades. Et comme il est de notoriété publique, suite à d'intenses
campagnes publicitaires pour des médicaments dits d'aide au sevrage tabagique,
que cesser de fumer est très aléatoire, même médiocre, vous ne courrez
pas de sanction.
Aider un fumeur à cesser de fumer est sans danger, d'autant que ce fumeur n'est pas un malade. Cela fait penser à toutes ces spécialités de cosmétopathologie en forte croissance, comme la calvitie ou la ménopause. Médecine de confort, avec des clients d'autant plus fidèles que leur traitement ne correspond à aucune maladie réelle et faisant semblant de soigner.
Non fumer n'est pas une maladie ! Et le monopole des médecins, et des laboratoires pharmaceutiques dont ils sont les obligés, n'est pas légitime. Il est un peu facile, quand on est médiocre médecin, de mettre sur sa carte : "tabacologue" sans jamais encourir de sanction pour manque de résultat. Et d'abuser de la crédulité de fumeurs en détresse sans savoir correctement les aider.
Bravo pour ce billet, dans l'ambiance actuelle de hurlements dégueulasses de l'industrie pharmaceutique, et ceci par tous les moyens, de la pub aux pseudos articles de presse, jusqu'aux dépêches "trop enthousiastes" mais répétées à satiété par tous les médias, cela fait du bien d'entendre un peu de raison !
Rédigé par : an691 | 11/03/2008 à 20:33