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Varénicline (Champix) : pharmaco-vigilance !

Si Champix vous a soumis à des pensées suicidaires et à des humeurs dépressives sévères comme l'auteure de El Bolg [1] ou vous avez ressenti des effets indésirables sérieux avec la varénicline, normalement votre médecin traitant a dû interrompre immédiatement votre traitement et procéder à un signalement en pharmacovigilance. 

Les incidents les plus courants sont

• les problèmes digestifs,
• les nausées,
• les pensées suicidaires très vives et
• les complications cardiovasculaires.

Au total plus de 160 effets secondaires potentiels sont répertoriés [2] et certains persistent après l'arrêt du traitement.

 Il est important pour votre médecin et l'ensemble des professionnels de santé de veiller à ce que ces problèmes soient transmis au comité de pharmacovigilance de votre région [3, 4].

Normalement votre médecin traitant doit s'en charger, mais vous pouvez aussi prendre l'initiative de transmettre directement une fiche de signalement [5].

Nous vous invitons chaleureusement à le faire, pour que le champ d'indication de ce produit soit plus strictement délimité.

Références

1 - El Bolg : Journal sous Champouix

2 - Unairneuf : Champix : vous êtes sous surveillance

3 - Liste des centres régionaux de pharmacovigilance

4 - Association Française des Centres Régionaux de PharmacoVigilance

5 - Déclaration d'effet indésirable susceptible d'être dû à un médicament ou produit mentionné à l'article R.5144-1 à 35 du Code de la Santé publique : fiche de signalement (pdf)

Champix° est une marque déposée des laboratoires Pfizer

Le temps des économies est venu

« Plus de 7 français sur dix placent en tête des mesures susceptibles de réduire les dépenses de santé, celles consistant à modifier les habitudes de prescription des médecins pour qu’ils prescrivent moins de médicaments et d’examens ou des médicaments et des examens moins chers ».

Le consensus sur la gabegie des soins est confirmé par l'étude publiée par la Direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques (DREES) produisant les statistiques pour le ministère de la Santé [1] :

« 85 % des français considèrent que les dépenses de santé sont trop élevées en raison d’une mauvaise gestion du système de santé (+7 points en 6 ans) » indique l'étude.

Dans ces temps de vaches maigres, il serait scandaleux que l'on continue à prescrire des médications servant surtout de cache-misère à la médiocrité des stratégies médicales pour l'affranchissement durable du tabagisme...

SCANDALE : le testament de M. Allen Carr

Allen Carr a quitté le monde des fumeurs il y a bientôt deux ans. Quelques jours avant de se taire pour toujours il a publié un dernier pamphlet, SCANDAL, passé largement inaperçu. Nous allons comprendre pourquoi : c'est un testament vraiment dérangeant pour les responsables politiques concernant l'arrêt du tabac.  

" Même si vous n'êtes pas un membre de l'Administration, de la corporation médicale ou des media, je sollicite votre aide pour mettre fin à ce SCANDALE. Vous avez sans doute un ou plusieurs amis ou des parents qui sont pris au piège, ou des enfants ou petits-enfants qui sont vulnérables.

Ne vous contentez pas d'en parler. Activez votre député, votre médecin, votre journal, une station de radio ou de télévision et les sites Internet, exigez de savoir pourquoi on en est encore à préconiser des stratégies qui ne marchent pas ou qui n'empêchent pas les jeunes de devenir accro, et à mépriser une qui marche. Faites passer ce livre à vos amis et persuadez-les de se joindre à notre cause."

L'ouvrage est disponible en téléchargement gratuit [1] : c'est la diatribe d'un citoyen écœuré par les manœuvres de bas étage. Comment se fait-il que l'opus de sa méthode EasyWay, déjà édité à 10 millions d'exemplaires, ne soit JAMAIS mentionné dans les textes médicaux si ce n'est pour le couvrir d'anathème et de mépris ? Cette obstruction systématique est révélatrice du malaise de la médecine quand son monopole est contesté alors qu'elle s'aventure dans des domaines où sa compétence reste à démontrer, comme dans le cas de l'arrêt du tabac.

Se pourrait-il que cet ouvrage vendu en France au prix d'un paquet de cigarettes à quelques 700 000 exemplaires sans aucune campagne publicitaire fasse de l'ombre à nos Professor Doktor Diaforus s'activant à l'OFT et ailleurs dans la Secte Française de Tabacologie ?

Ces gens sont-ils bornés ou protègent-ils d'autres intérêts que ceux des fumeurs ? Que les fumeurs  dans l'incapacité de cesser de fumer en crèvent n'a finalement pas d'importance, dès lors que les multinationales du médicament et leurs affidés peuvent continuer leur petit business.

Se pourrait-il qu'Allen Carr ait raison contre la pharmacine* qu'il n'a cessé de combattre comme une solution - toujours ! - médiocre ? SCANDAL est un cri, le plaidoyer d'un homme proche de la mort et l'on ne peut mettre en doute sa sincérité. Il a beaucoup apporté à l'humanité fumeuse, sûrement plus qu'une médecine dévoyée et corrompue, pour l'aider à s'affranchir de sa dépendance sans la remplacer par une autre. Nous vous proposons en annexe [2] une traduction des derniers mots qu'il a écrits.

† In memoriam †

Il va sans dire que l'espoir est aussi mince  en France qu'au Royaume-Uni que l'administration en charge du Santé fasse évaluer sérieusement - comprendre : par des experts indépendants de l'industrie pharmaceutique - puis reconnaître les approches alternatives à la pharmacine. Nous sommes à sa disposition pour ce faire : veuillez consulter la page À propos pour nous contacter par courriel à toutes fins utiles.

Note *

Pharmacine : mot-valise 'pharmacie + médecine'; complexe médico-pharmaceutique, la médecine étant devenue économiquement dépendante de la pharmacie et obéissant de façon consciente ou inconsciente à ses intérêts industriels au détriment de l'intérêt des patients.

Références

1. Allen Carr, Scandal; téléchargement de l'ouvrage ici (pdf en anglais)
2. Allen Carr, Scandal (extrait final en français)

Articles sur le même thème

• Lettre ouverte à M. Le Président de la MILDT (datant du 31 mai 2006, Journée Mondiale sans tabac)
• D’une certaine cécité dans la lutte contre le tabagisme
• La leçon du professeur de français à la Faculté de médecine

Lien d'intérêt : l'auteur pratique une prestation inspirée par et concurrente de celle proposée par Allen Carr EasyWay International

Qu’apportent les nouvelles technologies pour l'arrêt du tabac ?

Le troisième carnaval des blogs médicaux commence la semaine prochaine.

Tout le monde est invité à contribuer.

Vous pouvez participer avec nous en répondant à la question : 

« Fumeurs, qu’apportent les nouvelles technologies
pour l'arrêt du tabac ? » 

Nous publierons notre billet avec vos contributions le lundi 13 octobre. 

À vos plumes ailées !

Malades fumeurs et fumeurs pas malades : la différence qui fait une différence

Nous laissons volontiers les fumeurs malades aux mains des professionnels normalement chargés de les soigner : mettons que cela totalise en France un million d'individus. Les 10 millions de fumeurs réguliers français restants - qui ne sont pas malades - ont intérêt à préférer les approches ni médicales et ni médicamenteuses comme celles que recommande unairneuf.org. Ça a du sens non ?

Il est  normal que unairneuf.org, dont la pertinence se limite aux fumeurs en bonne santé, puisse donner des conseils différents de ceux des colleurs de patchs à tout va : nous avons dix fois plus raison que les médecins.

Faites-vous arrêter en voiture par la force publique (comme il est politiquement correct de dire) et l'on vous trouvera bien un lampion manquant ou une tache sur la plaque d'immatriculation pour vous coller un PV. De la même façon, par déformation professionnelle, un médecin voit un malade potentiel dans chaque personne qu'il croise. C'est humain.

 Là où cela commence à dériver, c'est quand les experts chargés d'élaborer les fameux 'référentiels' de pratique voient un malade dans chaque fumeur et indiquent que le tabagisme se traite en premier lieu avec des médicaments, encourageant le réflexe de prescription. Leur maladie peut être une quelconque des 22 000 maladies qu'un médecin généraliste a charge de traiter ou dans l'esprit des talibantitabacs une maladie mentale spécifique.

Allen Carr : Scandal – The War Against Nicotine (extrait final en français)

Nous savons bien que certains de nos clients qui ne réussissent pas à cesser de fumer ne prennent pas la peine de réclamer leur remboursement. Au cours des huit années closes le 31 Décembre 2005, nos comptes certifiés attestent que moins de 7% de nos clients a jugé nécessaire de faire valoir leur remboursement au titre de la garantie. Je ne connais aucun rival sérieux qui est prêt à offrir une garantie de remboursement pour un remède au tabagisme, et encore moins un qui pourrait satisfaire plus de 93% des clients. Il n'y a pas de formulaires à remplir et nous croyons le client sur parole, sur simple demande.

Mes livres se sont vendus à plus de dix millions d'exemplaires, et j'ai un réseau mondial de cliniques où, au cours de la seule année 2005, nous avons accueilli 45 000 fumeurs.

NICE [1] a été récemment la cible de critiques pour avoir refusé d'homologuer des médicaments apparemment efficaces au motif qu'ils n'étaient pas économiquement justifiés. Il semblerait que dans le cas de la maladie mortelle évitable n° 1 de la société occidentale, elle adopte une position complètement inverse : elle préconise en effet les palliatifs nicotiniques sur la base des statistiques sans base scientifique.

Il en coûte aux contribuables plus de £ 400 [520 €] pour la prise en charge d'un fumeur dans les centres de tabacologie publics du NHS [2]. Selon ASH [3] ils obtiennent un taux de réussite de 20% à 12 mois. Je dois de nouveau souligner que ces chiffres ne peuvent pas être établis en toute rigueur scientifique. Mais même si l'on accepte ce score, il équivaut à un taux d'échec de pas moins de 80%. Cela signifie qu'il en coûte aux contribuables plus de £ 2000 [2600 €] pour chaque arrêt. Ajouté à ça, il faut compter les millions dépensés en promotion du NHS, de QUIT et de ASH,  qui reçoivent tous un financement des contribuables. Dans le même temps, NICE a refusé  d'évaluer notre méthode EasyWay qui a acquis une réputation mondiale pour son efficacité, qui offre une véritable garantie de remboursement sur la base de laquelle il a satisfait 93% de ses clients, et qui ne  coûte pas un centime au contribuable ou au fumeur si la prestation n'est pas couronnée de succès.
Le pur gaspillage de l'argent des contribuables est un scandale en soi. Mais la perte de vies humaines qui est perpétuée par les «Big 3» [4] n'est rien de moins que :

UN SCANDALE NATIONAL À UNE ÉCHELLE GIGANTESQUE !

La méthode Allen Carr EasyWay n'a pas bénéficié de dons de bienfaisance, ni de financements publics  ni d'une part de l'immense fortune des firmes pharmaceutiques pour financer des campagnes de marketing. Le succès et la notoriété de la méthode a été obtenu grâce à des recommandations personnelles. Je suis maintenant reconnu comme le leader mondial des experts pour aider les fumeurs à cesser de fumer pour une seule raison : MA MÉTHODE FONCTIONNE.

Le fait que moins de 10% de nos clients demande le remboursement en vertu de notre garantie est une statistique remarquable et facilement vérifiable. Je ne m'attendais pas à l'atteindre puisque les «Big 3» et la société en général continuent de perpétuer les illusions et les mythes énumérés dans l'annexe. Je suis convaincu que lorsque ces illusions seront brisées, l'incidence du tabagisme dans notre société va rapidement tomber au niveau que le tabac à priser occupe aujourd'hui.

Mais nous possédons un autre témoignage qui, à mon avis est la plus grande de toutes les approbations de la méthode EasyWay. J'ai demandé à des centaines de personnes : "Avez-vous déjà écrit à un auteur ?" À ce jour, pas une seule personne n'a répondu oui. J'ai reçu au fil des ans des milliers de lettres de remerciements de clients satisfaits et la pile augmente chaque année. Ces lettres transmettent mieux que les statistiques pourquoi comparé à ma méthode les autres sont comme essayer de courir avec les jambes dans un sac à patates. Vous pouvez consulter sur notre site internet des milliers de messages de satisfaction de clients redevenus non-fumeurs avec notre méthode  et indiquant à quel point ce fut facile.

Même si vous n'êtes pas un membre des «Big 3», je sollicite votre aide pour mettre fin à ce SCANDALE. Vous avez sans doute un ou plusieurs amis ou des parents qui sont pris au piège, ou des enfants ou petits-enfants qui sont vulnérables. Ne vous contentez pas d'en parler. Activez votre député, votre médecin, votre journal, une station de radio ou de télévision et les sites Internet exigez de savoir pourquoi on en est encore en préconiser des méthodes qui ne marchent pas ou qui n'empêchent pas les jeunes de devenir accro, et dédaignant une qui est efficace.  Faites passer ce livre à vos amis et persuadez-les de se joindre à la cause.

Dans de nombreux articles et programmes, l'accent a été mis sur la fortune que j'ai gagnée en aidant les fumeurs à cesser de fumer. Est-ce que ces personnes en font mention au sujet d'éminents chirurgiens cardiaques, de médecins spécialistes ou autres ? Ces mêmes articles et programmes omettent de mentionner les milliards que notre gouvernement continue d'extraire de la poche de l'infortuné fumeur, les centaines de millions d'impôts pour financement de programmes inefficaces par la Sécurité Sociale, les milliards que les sociétés pharmaceutiques se font grâce à la vente de nicotine ou les recettes publicitaires massives des médias. Il est triste que les médias semblent plus préoccupés par la façon dont j'ai gagné ma vie ou le nombre de célébrités qui ont cherché de mon aide que par l'incroyable potentiel de ma découverte. Je n'ai pas honte que mon entreprise soit profitable, elle le doit être pour survivre et je suis prêt à dépenser chaque centime que je possède si vous pouvez m'aider à voir la fin de ce scandale avant de mourir.

Merci.

Allen Carr

Si vous souhaitez soutenir cette cause, s'il vous plaît envoyer votre nom et votre adresse (mais pas de l'argent) à:
Allen Carr
Scandal – The War Against Nicotine
Park House
14 Pepys Rd
London SW20 8NH
[email protected]

Notes de traduction

1. NICE : National Institute for Health and Clinical Excellence, équivalent en France à la Haute Autorité de Santé (HAS)
2. NHS : National Health Service, les services publics de soin
3. Action on Smoking and Health, équivalent du CNCT en France (Comité National contre le tabagisme)
4. "Big 3" = Gouvernement, corporation médicale et media

Ouvrage pdf disponible gratuitement en téléchargement ici. M. Allen Carr est décédé quelques semaines après la publication de ce pamphlet.

Varénicline : bilan après 6 mois en France

La revue médicale indépendante Prescrire* fait état dans son dernier numéro 300 d'octobre du rapport de la commission de pharmacovigilance concernant la varénicline (Champix°) [1].

Le bilan de février à août 2007 est cohérent avec l'avertissement de l'AFSSAPS du 8 juillet dernier [2] : occurrence de troubles cardiovasculaires, digestifs et psychiatriques notamment.

Conclusion de Prescrire :

" Dans le sevrage tabagique,
la nicotine est le médicament de premier choix,
faute de mieux "

* Prescrire est le principal périodique médical sur abonnement français ne dépendant pas de la publicité des firmes pharmaceutiques pour son équilibre financier. Si vous voyez de la publicité, alors ce ne peut être évidemment indépendant de l'intérêt des annonceurs. Cela est vrai aussi pour les sites et portails internet.

Références

1 - La revue Prescrire, octobre 2008, 28 (300) : 748. 

2 - AFSSAPS, communiqué de presse du 08 juillet 2008

Autres articles récents sur le même sujet

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• Champix : des risques majorés d'effets secondaires
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• Champix : risque élevé pour un bénéfice faible

L'Office Français de prévention du Tabagisme OFT couvre la France de ridicule dans une conférence internationale

Le 7 octobre 2008, le président de l'Office français de Prévention du Tabagisme (OFT), Pr Bertrand Dautzenberg, présentera à la conférence internationale de l'European Respiratory Society à Berlin son évaluation des bénéfices de l’interdiction de fumer en France suite au décret du 15 novembre 2006 [1].

Un poster reprend le communiqué de presse de l'OFT du 23 février dernier [2].

Il s'agissait à l'époque de mettre une sourdine politique aux plaintes des tenanciers de bar-tabacs dont le chiffre d'affaires était sévèrement atteint par l'entrée en vigueur de la nouvelle mesure de prohibition.

Comme lors d'autres études similaires, il a été relevé le nombre d'hospitalisations pour attaque cardiaque dans un certain nombre d'établissements. Oh miracle ! en quelques semaines, si ce n'est quelques jours, la réduction du tabagisme passif dans les lieux de convivialité aurait fait baisser la proportion d'accidents cardiaques dans les services d'urgence. La santé des français était en jeu : argument imparable. CQFD.

Voici la courbe originale publiée par le Pr Dautzenberg pour les besoins de la cause :

Au bout de quatre à six semaines, avec un seul point, il est est extrapolé à une tendance à la baisse de 15 %! Les médias se sont empressé de rapporter l'information, sans mentionner la réserve :

« Cet important et rapide bénéfice pour la santé des Français est à confirmer dans les deux mois qui viennent. »

Confirmation qui n'est jamais venue et qui a peu de chance de venir un jour, toutes les études similaires en Écosse, au pays de Galles, à Rome, etc. étant entachées de graves trucages aussi. Tout ça est de la poudre aux yeux politique pour gogos naïfs.

Des critiques définitives

Dès le 28 février 2008, soit six mois avant, le Professeur Michael Siegel, tabacologue de Boston (USA), révélait cette science 'de pacotille' sur son blog : « French Heart Attack Conclusions are Based on One Data Point; Stroke Admissions Increased After Smoke-Free Bar Law; Shoddy Science Exposed » expliquait-il [3].

Puis ce fut au tour du Pr Molimard, inventeur de la tabacologie française, de se plaindre de la désinformation, dans une revue  spécialisée de cardiologie : La presse trop pressée ? [4]

Et enfin, tout récemment, c'est la médiatrice du quotidien Le Monde qui rapportait les remarques de lecteurs se plaignant du manque de sérieux de cette annonce [5], relayée  par Dr Jean-Yves Nau, coordinateur médical au journal et par ailleurs co-auteur d'un ouvrage contesté avec le Pr Dautzenberg.

Donc cette communication de l'OFT est critiquée :

1. scientifiquement de façon définitive par un spécialiste américain,
2. par l'inventeur de la tabacologie en France,
3. par le médiateur du journal Le Monde, et d'autres…

Rien n'y fait, contre toute évidence scientifique, le Pr Dautzenberg s'accroche à ses lubies et continue de diffuser des âneries à l'international :

« Notre Père, qui êtes à l'OFT, nous avons honte de votre tabacologie de patascience et de votre entêtement aveugle. »

Références

1 - ERS, Thematic Poster Session 377, mardi 7 octobre, Health effects of passive smoking and of a smoking ban ; résumés en pdf ici et transcription du poster  P3874 sous scribd : nous n'y avons pas corrigé les nombreuses fautes d'orthographe, et même le Paraguay (??) mériterait mieux que ce genre de contribution à la science…

2 - Communiqué de presse de l'OFT du 23 février dernier (pdf)

3 - Michael Siegel : French Heart Attack Conclusions are Based on One Data Point; Stroke Admissions Increased After Smoke-Free Bar Law; Shoddy Science Exposed (29.02.08, 60 commentaires)

4 - Pr Pobert Molimard, éditorial de Réalités cardiologiques, juin 2008;  Suppression du tabac dans les lieux publics : la presse trop pressée ?

5 - Le fléau du tabac, par Véronique Maurus, Le Monde, 27.09.08 (archive payante)

Défense de fumer

Défense de fumer par yazoo666 - Crédit : Vidéo du dredi

Le traitement devait les aider à arrêter le tabac… ils en sont mort

Un couple de Malaisiens a été battu à mort par leurs proches dans le cadre d'un rituel censé les faire renoncer au tabagisme et soulager leurs maux.

Mohamed Ibrahim Kader Mydin, 47 ans, et son épouse Rosina Mydin Pillay, 41 ans, ont été roués de coups jeudi par des parents à qui ils rendaient visite.

Au cours d'une conversation, la famille a évoqué les tentatives de Mohamed pour arrêter de fumer et les problèmes d'asthme et de foie de son épouse. Suite à cela, un des parents âgé de 23 ans a suggéré de recourir à un rituel consistant à frapper le couple pour les libérer de ses maux. Les deux victimes, frappées à coup de balai et de casque de moto, ont succombé à leurs blessures.

Source : RTL Info Belgique - 3 octobre 2008

L'absence de preuve médicale ne prouve rien

IL N'EST PAS PROUVÉ que les alternatives aux médicaments aident le fumeur à cesser le tabagisme. Même lire un ouvrage ne servirait à rien : médicalement il n'est pas PROUVÉ que cela soit utile pour l'arrêt du tabac.

Le 'come back' de Lance Armstrong sur le Tour de France nous fait bien rigoler. De la même façon, IL N'A PAS ÉTÉ médicalement PROUVÉ  que du champion  se soit dopé pendant ses exploits...

Moralité : l'absence de preuve médicale ne prouve rien

Tabac : comprendre la dépendance pour agir

Le rapport scientifique Tabac – Comprendre la dépendance pour agir publié par l' INSERM en 2004 présentait l'état de l'art de notre compréhension du tabagisme.

La différence entre ce que l'on considère être la dépendance physique, se matérialisant par des syndromes de sevrage observables et la dépendance psychologique qui peut être traitée par apprentissage est expliquée dans le chapitre "Effets de la nicotine sur la neurotransmission cérébrale" (p. 75-110) :

Dans les conditions physiologiques (en l’absence de traitement pharmacologique), l’activité des neurones dopaminergiques augmente à l’occasion de récompenses naturelles (nourriture, boisson, sexualité). L’apprentissage conduit à ce que ce ne soit plus la récompense qui active les neurones dopaminergiques mais les signaux annonçant l’arrivée de cette récompense.

Au cours de son développement, chaque individu se constitue donc un ensemble de signaux qui lui sont propres et dont la perception lui permet d’anticiper une satisfaction et de s’adapter à son obtention. Un signal non suivi de récompense déclenche une frustration. La prise de substances psychoactives, en activant les systèmes dopaminergiques de façon intense, conduit l‘individu à mémoriser des événements qui n’ont pas de réalité physiologique mais qui, parce qu’ils sont associés à la prise du produit, l’en rendent dépendant.

C'est ce qui explique la difficulté à redevenir non fumeur : certaines circonstances de la vie sont associées à la consommation de tabac. Pendant quelque temps des signaux non suivis d'apport de nicotine peuvent induire une frustration, ce qui se traduit par des comportements irrités, une fringale, etc.

Ce qu'il est important de comprendre c'est qu'il ne s'agit que de signaux, comme un feu clignotant en mer ou un feu de signalisation pour la circulation.

Un signal ne fait pas mal. C'est l'interprétation qui en est faite qui induit une  réaction. Les traitements pharmacologiques ne peuvent pas être une aide pour interpréter les signaux, aux mieux elles les masquent sur le moment, mais à terme cela est sans utilité. Les personnes qui ont instinctivement compris qu'il n'y a pas lieu de combattre ces signaux, qui se répéteront avec une fréquence décroissante dans les premières semaines puis deviendront exceptionnels, maximisent leurs chances de succès. Une envie de fumer ne fait mal nul part. S'il y a quelque chose à soulager, ce n'est pas ça.

Les cigarettes électroniques n'ont pas d'effets thérapeutiques démontrés

A lire, dans notre-planete.info cet article modéré sur la cigarette électronique. Il est évident que ce dispositif ne recevra pas d'homologation en tant que médicament pour les mêmes raisons que le Snus° est banni en Europe sauf en Suède.

Ce serait une alternative au dérivés nicotiniques des firmes pharmaceutiques : elles ne le permettront pas. Nous sommes prêt à parier une tournée de Beaujolais nouveau que la conférence de l'OMS en novembre prochain posera des conditions d'homologation impossibles à satisfaire, sous le bel halibit de la santé des populations, ben voyons !

Le tabac et/ou les aides médicamenteuses,
pas d'alternative exotique !