Voici quelques jours paraissait dans le New York Times [1, 2] un article d’Andrew POLLACK dénonçant les stratégies d’influence de Pfizer et la crédulité, quoi qu’ils en disent, d’une large majorité de médecins face à la désinformation intentionnelle.
En France, la récente discussion parlementaire sur la Sécurité Sociale a montré la complicité de nos gouvernants bien trop complaisants pour être honnêtes...
Aux USA, lorsqu’une firme pharmaceutique rémunère 200 000 dollars un professeur de médecine pour une tournée de promotion de ses produits, cela se sait ; En France, ces informations sont secrètement gardées dans les coffres forts des conseils de l’Ordre régionaux ou nationaux, pour que l’on n’en sache rien, et Madame la Ministre trouve cela justifié !
En France, le gouvernement préfère l'opacité et censure une proposition de loi sur la transparence de l’information médicale pourtant votée par le Sénat.
En conséquence il n’est pas possible d’avoir connaissance des avantages éventuels consentis par Pfizer à nos médiatiques tabacocologues bien connus en échange de leur promotion de Champix°, inefficace pour l’arrêt durable et plus dangereux qu’un placebo.
Corruption, désinformation, mensonge par omission et manque d’éthique s’additionnent pour mentir aux fumeurs et les maintenir dans leur peu enviable demande de solutions.
Références
- The Minimal Impact of a Big Hypertension Study, NY Times 27 novembre 2008
- Traduction intégrale que vous pourrez télécharger. Crédit : François PESTY (merci).
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