Contrairement à leur hypothèse de départ, une équipe d'universitaire allemands[1] aurait découvert que travailler plus fait fumer moins.
Leur étude mesure le rapport entre la dépendance et le stress au travail. Si le stress au travail est mesuré avec un test établi, c'est le score de Fagerström de dépendance au tabagisme qui sert d'indicateur pour le tabagisme.
Bien que ce score soit largement utilisé par la corporation médicale, il est déclaratif - donc les gens répondent ce qu'ils veulent et mentent pas
mal - et n'est basé sur aucun modèle théorique. Autre défaut : il ne dispose pas d'une métrique. Un score de 8 ne signifie pas que l'on serait deux fois plus dépendant qu'avec un score de 4. On ne mesure pas la dépendance avec un pied à coulisse et diviser un indice de stress par un score qui n'a pas de sens ne risque
pas d'avoir beaucoup de sens.
Patascience que voilà !
Libre à vous d'essayer cette nouvelle méthode :
Travailler plus pour gagner plus, et fumer moins.
Avec cette science tabacologique là, les fumeurs sont marlbarés !
Références
- The influence of occupational stress factors on nicotine dependence
Tobacco Induced Diseases, 13 avril 2010, (pdf, 150 KØ) - Le stress au travail aide à combattre le tabagisme
- WORK PRESSURES LIKELY TO DISCOURAGE SMOKING
- Work pressures lower nicotine dependence
BioMed Central, eurekalert.org, 12.04.10 - Work Pressure? No Time To Smoke!
oneIndia, 13.04.10 - L'art du mensonge, par Hervé Kempf
Le Monde, 27.04.10
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