Aucune différence significative n’a été observée entre les deux groupes,
- ni dans la réduction (~ 50 % dans les deux cas),
- ni dans les durées d’abstinence,
- ni dans les tentatives d’arrêt (30 % des sujets),
- ni dans l’arrêt de la consommation de tabac (aucun arrêt constaté).
Robert Molimard en tire la conclusion que la nicotine pharmaceutique proposée comme moyen de parvenir à l’arrêt n’a pas l’effet revendiqué. La nicotine ne saurait être un substitut au tabac.
Nous en tirons pour notre part la leçon que la nicotine, même fournie gratuitement, n’apporte aucun avantage à un accompagnement psychologique.
Pour être plus spécifique encore, le dogme médical en vigueur laisse croire que l’accompagnement psychologique augmenterait les chances de succès d’un arrêt utilisant un traitement nicotinique de substitution. Cette étude confirme que seul l’accompagnement psychologique est opérant et que l’utilisation d’adjuvants nicotiniques n’est d’aucune utilité aux consommateurs de tabac oral visant à cesser ou réduire leur consommation.
Elle montre que la recommandation des palliatifs nicotiniques relève du dogme intéressé et non d’un fait établi selon la rigueur scientifique.
Références
- Ebbert JO, Edmonds A, Luo X, Jensen J, Hatsukami DK
Smokeless tobacco reduction with the nicotine lozenge and behavioral intervention, Nicotine & Tobacco Research, 04.06.2010 - Robert MOLIMARD, L’Alter-tabacologie, 16.06.2010
Nicotine ou chique
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