[Suite et fin des notes de lecture de Le livre pour arrêter de fumer]
Chapitre 11 : Faux prétextes du fumeur
Fumer est un choix, une liberté. Or le fumeur n’est pas libre du tout, le fumeur est contraint de fumer. Parler de la liberté de fumer c’est refuser de regarder la réalité en face.
Le plaisir de fumer.
Donner une contenance, vaincre la timidité, vous adresser aux autres.
Ne fumer que des légères. En Europe, la mention « légère » est interdite car elles sont aussi nocives que les normales.
Attachement amical à la cigarette. Certains fumeurs pensent que la cigarette est leur amie la plus fidèle ; qui les accompagne dans tous les moments de leur vie comme une complice. La cigarette tue, elle ne peut être votre amie.
Soulager le stress. C’est une idée reçue. Fumer ne détend pas. Ne soulage pas le stress. Le stress est une défense, face à ses attaques sur l’organisme, le corps mobilise tous ses moyens pour se défendre des agressions qu’il subit. Ce qui explique que vous êtes plus sensible, plus fragile, plus irascible. Les fumeurs sont des gens fatigués et moins dynamiques. Il y a 4 fois plus de dépressifs chez les fumeurs que chez les non-fumeurs, et aussi quatre fois plus de suicides. Aucune drogue ne peut soulager du stress. La nicotine provoque un stress permanent, accélère le rythme cardiaque, augmente la pression artérielle, diminue l’acuité visuelle, et génère de l’anxiété.
Chapitre 12 : Dépendance ? Accoutumance ?
Si le tabac occasionnait une dépendance, personne ne pourrait arrêter de fumer, vous ne pourriez pas dormir huit heures sans fumer ; le manque vous réveillerait toute les deux heures environ. ( ???) Pourquoi alors cette impression de dépendance physique ? La cigarette vous anesthésie ; elle crée une perte de sensibilité partielle ou totale par des produits (chlorure de vinyle). La fumée attaque votre système nerveux, change la perception de la réalité. Sans cette anesthésie vous seriez incapable de pouvoir supporter la fumée de cigarette, c’est pareil pour les autres drogues (cannabis, opium).
L’accoutumance, c’est le fait de se familiariser à quelque chose. Dans le cadre du tabac, s’habituer progressivement à un produit, et en consommer de plus en plus pour en ressentir les effets. Donc, l’utilisation du tabac engendre une accoutumance, pas une dépendance. ( ???)
Chapitre 13
Dès que la nicotine passe dans le sang, votre organisme travaille aussitôt à l’élimination de celle-ci, et elle part principalement avec les urines. En deux heures de temps, la nicotine est éliminée. Une illusion générée par votre intox vous fait croire que vous êtes en manque. Vous en être persuadé. Cette sensation est provoquée par votre sortie de l’anesthésie, par votre réveil, la nicotine vous a anesthésiée. Du fait de l’accoutumance, vous créez des liens. (ex : café/cigarette) vous fumez à chaque situation ou vous avez appris à votre cerveau à vous réclamer une cigarette. D’où l’entretien de la mauvaise information, d’où l’accoutumance.
Chapitre 14 : Seule solution : ne plus fumer !!!
Que faire pour se débarrasser de cette intox qui pourrit la vie ? Laisser votre corps se réveiller naturellement. La désaccoutumance est rapide et brutale. En une nuit votre corps s’est « dés-anesthésié ». Si vous refumez, votre corps va à nouveau développer son accoutumance à la nicotine. Par contre, en 4 jours maximum vous n’aurez plus de nicotine dans le sang. Aucune douleur physique identifiable à l’arrêt du tabac, juste de petites sensations de courte durée. Elles sont dues au réveil de votre organisme, et sont différentes d’une personne à une autre.
Penser à l’unique raison de redevenir non-fumeur : l’homme n’est pas fait pour vivre avec du tabac, cela ne lui apporte rien, à part des ennuis et des contraintes. Le tabac n’a sur vous que le pouvoir que vous acceptez de lui accorder. Tout se passe dans votre tête et ce n’est qu’une affaire de bon sens et de logique. En tant que fumeur, vous êtes sous l’influence directe d’une filière chimique : l’industrie de la nicotine. Il n’existe aucun miracle en la matière, vous seul pouvez réussir.
Derniers chapitres : bourrage de crane
Résumé du livre, avec les peurs : de l’arrêt, de grossir, d’être nerveux.
Les sensations d’irritations, de flottement, de fatigue, d’excitation, de tristesse, qui peuvent survenir à l’arrêt.
Demande de jeter matériel de fumeur, cigarettes, briquets…
Conseille de ne pas changer ses habitudes, de boire beaucoup (d’eau !), prendre l’air, ne pas s’étonner d’une prise de poids de 1 à 3 kg (tout de même !!!).
Note
Chaque dimanche matin, Unairneuf.org vous propose des extraits ou notes d’un ouvrage sur l’arrêt du tabac, en vous invitant à vous le procurer pour forger votre propre avis.
« Le livre pour arrêter de fumer - Réveillez le non-fumeur qui sommeille en vous » de Christophe et Jean de Bellabre a été publié en 2009 [1]. Nous l'avions annoncé sur Unairneuf.org auparavant [2]. Une de nos clientes (Patricia P.V., de Reims), a bien voulu nous communiquer ses notes de lecture. Nous les publions volontiers avec son accord, en vous invitant à en faire le meilleur usage.
Références
- Le livre pour arrêter de fumer - « Réveillez le non-fumeur qui sommeille en vous » de Christophe et Jean de Bellabre ; Editions Demeter (2009), 14,90 €
- Le tabac, un paradigme bien mal planté
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