L'association AAAVAM publie un communiqué qui pourrait concerner des consommateurs victimes de traitements d'aide au sevrage tabagique, dont les effets secondaires peuvent être graves.
CONSEILS POUR LES VICTIMES DU MEDIATOR
Depuis quelques semaines une campagne médiatique orchestrée par les quotidiens pourrait faire croire à de la compassion pour les victimes du Mediator et des médicaments défectueux en général.
Des associations commerciales et des avocats non spécialistes des affaires médicales cherchent des clients pour faire des profits, mais il y a aussi des personnes de bonne volonté qui créent ca et là des associations de victimes du Mediator et que nous considérons comme irresponsables.
Ces associations en appellent à des « plaintes » au pénal. Il faut savoir que les Procureurs de la République qui recueillent ces « plaintes » sont davantage au service des multinationales de la pharmacie et du système médical qu’au service des pauvres victimes !
En raison de la forte médiatisation, ces plaintes ne seront pas classées, elles vont être transmises au « Pôle Santé » et confiées au gré des changements politiques à divers juges d’instruction qui seront eux-mêmes bien surveillés.
L’AAAVAM, avec 18 ans d’expérience au service des malades, a bien connu ce type de procédure avec l’affaire Bayer (Staltor° et Cholstat°) ; des milliers de témoignages sont parvenus à notre association, près de 600 plaintes déposées au « Pôle Santé » en 2001... Un rapport judiciaire accablant contre le laboratoire Bayer, puis soudain, après plus de 5 ans d’instruction classement de cette affaire par le TGI de Paris !
Alors, prudence, soyez dans le doute, ne versez pas de sommes importantes pour votre défense à des avocats qui n’ont pas fait leurs preuves dans ce domaine si particulier des « risques » des médicaments, ne faites pas confiance non plus à des particuliers qui s’imaginent avec crédulité pouvoir d’un coup de baguette magique changer les pratiques obsolètes de notre justice.
Nous restons à la disposition des victimes pour les aider dans leur démarche d’indemnisation, en leur rappelant que le pénal tient le civil en l’état et qu’une demande de réparation financière ne pourra prospérer si une plainte a été déposée.
Association D'Aide Aux Victimes des Accidents de Médicaments
29.11.2010
www.aaavam.eu, tél. +33 (1) 41 10 87 00
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