UnAirNeuf.org part en voyage d’étude en Hollande, pays où les “coffee shops” autorisent de fumer du cannabis mais pas du tabac [1] !
Hollande, pays de tolérance et pays d’émigration de Descartes qui dans son Traité des passions décrit « d’où viennent effets de la passion qui sont particulières à certains hommes » (section CXXXVI) :
« Il y a une telle liaison entre notre âme et notre corps que lorsque nous avons une fois joint quelque action corporelle avec quelque pensée, l’une des deux ne se présente pas à nous que l’autre ne s’y présente aussi… »
1 - Les thérapies comportementales et cognitives (TCC)
Une première interprétation moderne serait de penser aux ‘habitudes’ comportementales. Et effectivement, il a été montré que certains événements déclenchent une envie de fumer :
- externes (pause café, hypoglycémie, etc.) ou,
- internes (stimulation, stress, ennui, relaxation…)
Le fumeur, assimilé à un robot automatique, peut tenter de modifier son comportement de façon consciente. C'est long et lourd, à réserver à des cas pathologiques.
2 - Une approche psycho-cognitive pour agir sur l'esprit avec les sensations corporelles
Une deuxième interprétation de l'auteur du Discours de la Méthode est possible : en prenant conscience de la sensation corporelle, il est possible en retour d’agir sur la pensée à la cigarette à en effacer l’aspect stressant lorsque l’on est contraint ou que l’on a choisi l’abstinence. En permettant au fumeur de faire aisément face à une envie de fumer, il lui devient alors facile de surmonter ces envies qu’il sait inévitables et mais aussi durables [2]. Et ceci peut aussi devenir une ‘habitude’, une sorte de réflexe inconscient et ne nécessitant alors pas d'effort.
Pour se libérer d’une dépendance, il suffit et il faut apprendre à faire face à une envie de fumer occasionnelle, même des années après la dernière bouffée. Il suffit d’apprendre, et les pseudo médicaments vantés par la médecine à la solde de l’industrie pharmaceutique (‘pharmacine’) :
- les médecins de l’Office Français de Prévention du Tabagisme (OFT),
- les médecins et pharmacologues de la Société Française de Tabacologie, subventionnée par Big Pharma (Pfizer et GlaxoSmithKline notamment),
- les médecins et pharmacologues des associations de promotion des traitements médicaux comme Tabac et Liberté (Toulouse), Fractal (Angers),
- etc.
n’y contribuent pas vraiment en privilégiant la stratégie des béquilles médicamenteuses au détriment d’une approche associant corps et esprit.
Pour ces médecins, les fumeurs sont assimilés à des handicapés, incapables de se prendre seuls en charge. Pour la médecine, les fumeurs sont comme des cobayes de laboratoire, leurs capacité mentales sont écartées simplement parce qu’elles ne sont pas mesurables scientifiquement. Il en résulte un appauvrissement irrémédiable – et définitif – de l’approche médicale : la médecine n’est – en général – pas la solution à l’arrêt du tabac, pas plus qu’à la prise en charge de personnes dépendantes en bonne santé.
Descartes nous invite à une approche mettant à contribution non pas les handicaps mais l’intellect du fumeur. Par quel geste mental peut-on aisément associer corps et esprit pour surmonter une envie de fumer ? Nous n’en avons pas trouvé dans les techniques médicales, incompétentes dans le travail de l’esprit. Nous n’en avons pas trouvé non plus dans le rouleau compresseur des ‘thérapies comportementales et cognitives’ (TCC).
Il existe toutefois des méthodes psycho-cognitives simples et rapides à mettre en œuvre, parmi d'autres options relevant des Sciences Humaines. Vous aurez compris que la médecine, à la solde des laboratoires, fasse tout pour en cacher la révélation. Pour combien de temps encore ?
Notes
- Ceci se traduira par une pause dans nos publications : merci de votre compréhension.
- Une fois que l’on est devenu dépendant, on le reste à vie : le tabagisme n’est pas une maladie dont on pourrait guérir contrairement à ces propos mensongers de docteurs ou professeurs en médecine qui roulent pour entretenir leur business au détriment de l'intérêt des fumeurs...
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