Bertrand Dautzenberg, président de l'association OFT (Office de Prévention du Tabagisme) a posté un commentaire à notre article « Les jours du Champix seraient comptés » (Marianne) pour nous inviter au dialogue. Accusons réception de cette réaction, qui survient après 940 articles critiques publiés par Unairneuf.org depuis plus de cinq ans : tout vient à temps à qui sait attendre…
Bertrand Dautzenberg tend la main :
« Si vous souhaitez parler de la varénicline, du buproprion ou des substitutions nicotiniques, je suis à votre disposition pour en parler si vous acceptez le principe que la discussion repose sur des faits comme les données de l’évidence base medecine, des revues Cochrane, des données de l'OMS... Si vous souhaitez parler des déclarations de conflits d’intérêts je suis aussi à votre disposition. »
Bien sûr que nous sommes d'accord pour échanger ! C'est la base du web 2.0, nouveau phénomène social qui a pu renverser les pires dictatures. « 2010 aura été une année charnière en vue de la transparence, arme la plus efficace contre la dictature » écrivions-nous en guise de bilan de l'année passée : Bilan 2010 : transparence 1, désinformation 0
Cela s'applique aussi à la médecine qui entend nous dicter ses normes…
La recommandation de Dr Irène Frachon, auteure du livre Mediator 150 mg. Combien de morts ?
Nous invitons Pr Dautzenberg et ses amis à méditer le témoignage d'Irène Frachon [1]
Pour que les recommandations aboutissent à un système réformé de fond en comble, il faut une vraie rupture dans les mentalités.
À ce jour et même après le drame du Mediator, beaucoup parmi les acteurs de santé peinent à admettre l’impact des liens d’intérêts sur leurs propres comportements. Ils n’ont pas compris, par exemple, que l’on ne peut pas travailler avec l’industrie du médicament, même si c’est « juste » pour obtenir une bourse pour un étudiant. Le compromis en ce domaine est inacceptable.
Je suis stupéfaite de constater que, malgré le scandale du Mediator et son retentissement médiatique, une partie du corps médical préfère se replier sur des réactions corporatistes, minimiser la portée de cette affaire en s’en prenant à l’« hystérie des médias » plutôt que de s’interroger sur ses pratiques. Le plus difficile sera peut-être de changer ces mentalités.
Le Formindep, le collectif de médecins à l’origine de la plainte contre la HAS, a une réflexion très intéressante sur le conflit d’intérêts. Pour ce collectif, il s’agit d’un facteur de risque sanitaire au même titre que les infections nosocomiales et il doit être géré comme tel. Pour le malade, un médecin qui a des conflits d’intérêts avec une firme pharmaceutique est peut-être aussi dangereux qu’un médecin qui oublie de se laver les mains avant de l’examiner. Le reconnaître, c’est déjà une petite révolution !
S'il n'existe pas de 'solution médicamenteuse efficace' pour l'aide à l'arrêt du tabac, ce dont tout le monde convient, pourquoi s'arc-bouter sur leur promotion et dénigrer les alternatives qui ont la faveur des entreprises pour leur personnel ? Est-ce à cause d'une culture du tout médicament, particulèrement développée en France ? Est-ce aussi et surtout à cause de complicité avec l'industrie, qui sait se montrer généreuse envers ses affidés ?
Quand l'intérêt du fumeur passe après d'autres intérêts…
Le Pr Dautzenberg aime se plaindre que les buralistes ne respectent pas la loi en acceptant de vendre des cigarettes à des mineurs. Il serait convenable que lui-même ne s'assoit pas sur ses obligations légales en omettant systématiquement d'informer le public, professionnel et particuliers, de ses nombreux et historiques liens d'intérêt avec les fabricants de produits pharmaceutiques censés aider à la cessation du tabagisme.
Ceci pourrait expliquer pourquoi il rêve d'un autodafé des livres d'Allen Carr [3] ! Ceci pourrait expliquer pourquoi il rêve d'une interdiction des cigarettes électroniques, remèdes connus et reconnus par le marché et certainement plus efficaces que les gri-gris médicamenteux dont il fait inlassablement la promotion, malgré leur inefficacité constatée sur la prévalence du tabagisme [4]. Etc., etc. : l'intérêt du fumeur passe après d'autres intérêts…
Nous pouvons aisément retourner l'argument : quelles sont les ressources qui aident le fumeur ? Quels sont les arguments qui l'incitent à ne pas tarder pour se défaire de son comportement à risque à terme ? Ce ne sont certes pas ceux que l'OFT privilégie et cela constitue une perte de chances pour eux. Cela commence à se savoir grâce au web : cette transparence a du bon.
Une nécessaire révolution : abandonner la patascience
Le tabagisme est nocif pour la santé. À ce titre, le Pr Dautzenberg et d'autres s'autorisent à proférer les pires mensonges pour le combattre, et tant pis pour la vérité scientifique. Ces mensonges sont dénoncés quotidiennement dans un panier de blogs anglo-saxons, et en particulier :
« There is no doubt that ‘No Smoking Day’ is more cost-effective than funding people who write articles for Tobacco Control. » (Il n'y a aucun doute que le journée sans tabac est plus efficace économiquement que le financement de gens qui publient des articles pour la revue Tobacco Control.)
Non, l'interdiction du tabagisme n'a pas fait baisser les hospitalisations pour incidents cardiaques [2]. Nous concluions ainsi :
« Notre Père, qui êtes à l'OFT, nous avons honte de votre tabacologie de patascience et de votre entêtement aveugle. »
Silence radio. Alors avant de prétendre faire la leçon aux prestataires qui ne se basent pas sur une fumeuse - et fausse - théorie de la dépendance à la nicotine, que la tabacologie médicale balaye devant sa porte ! L'aide à l'arrêt du tabac est une prestation de service : en assurer la qualité a fait l'objet de réflexions méthodiques et théoriques sur ce blog, par ex. : Aide à l'arrêt du tabac : comment assurer la qualité pour le fumeur ? Mais une telle vision fait exploser les paradigmes et présupposés de la médicine. D'ailleurs dans quelle mesure est-elle à même de traiter ce qui est un comportement et non une maladie ? Le tabagisme est avant tout un phénomène psychologique et social, sa médicalisation peut expliquer que sa prévention reste bloquée dans une impasse.
Références
Interview de Dr Irène Frachon, auteure du livre Mediator 150 mg. Combien de morts ? (Éd. Dialogues) ; Hebdomadaire chrétien d'actualités La Vie, 16.06.2011, p. 29 ; Lien d'intérêt : Unairneuf participe aux actions de l'association Formindep
Par application d’un principe de prévention, les spécialistes du tabagisme affirment qu'il conviendrait d'interdire le tabac. Ce comportement tuerait 66 000 français chaque année.
Il convient d'interdire la télévision
Docbuzz [1] nous révèle que chaque année 67 500 français meurent de trop de télévision : il conviendrait donc aussi d'interdire le petit écran. La santé publique y aurait intérêt, sans compter les économies pour l'Assurance Maladie.
Pour chaque deux heures passées devant la télévision par jour,
l’augmentation du risque de survenue d’un diabète de type 2 est de + 20%,
l’augmentation de survenue d’une maladie cardiaque est de + 15% et,
l’augmentation de la mortalité de + 13%.
Si l’augmentation du risque est proportionnelle au temps passé [linéaire] pour le diabète de type de 2 et les maladies cardiaques, le risque de décès augmente encore au delà de 3 heures par jour passées devant la télévision.
Ainsi pour 100 000 personnes passant deux heures devant leur poste, en une année la télévision crée 176 diabètes, provoque 38 maladies cardio-vasculaires fatales ou non, et tue 104 téléspectateurs. La télévision est donc bien un facteur de risque de maladie cardiovasculaire, de diabète et de mortalité précoce au même titre que le tabagisme.
Le temps moyen passé par un français devant la télévision est de 3 heures et 25 minutes par jour. En appliquant le risque créé et évalué par les auteurs d’une étude publiée dans la revue médicale JAMA [2], la télévision serait, sur une base de seulement 2 heures, au minimum responsable de 67 600 morts en France, de 114 400 cas de diabète de type 2 et de 24 700 maladies cardiaques fatales et non chaque année.
Une possibilité de recyclage des tabacocologues orphelins de médicaments à risque
Nous écrivions récemment que les tabacocologues pourraient être renvoyés à leurs chères études en cas de suspension de la varénicline (marque Champix de Pfizer) : leur crédibilité serait réduite à zéro, eux les chantres du médicament qui ferait des miracles, des meurtres et des suicides ! [3] Nous compatissons à leur infortune : pour surmonter cette avanie, qu'il nous soit permis de les inviter à se recycler dans la prévention de la télévision.
Avantage : il n'y aurait pas besoin de changer d'acronyme : l'association bénévole OFT, Office Français de prévention du Tabagisme, pourrait aisément être convertie en Office Français de prévention de la Télévision. Les porte-parole de l'OFT y ont leur rond de serviette : pas grave, puisque les conflits d'intérêt ça n'existe pas… [4]
Tous nos vœux de réussite à cet OFT 'new look' : ce ne sera pas difficile de faire œuvre plus utile !
Voici un extrait du support de cours de Tabacologie médicale du Pr Molimard expliquant sa position concernant l'acupuncture en tant qu'aide à la cessation du tabagisme
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On est obligé, sous la pression de l'opinion publique et des patients, de prendre en compte l'acupuncture. Après avoir été la méthode dominante, c'est encore une thérapie fréquente dans le traitement du tabagisme. Il est clair que l'attitude du thérapeute est une part importante du succès. Il est de ce fait très difficile d'évaluer [objectivement] l'acupuncture.
Si l'acupuncteur est l'expérimentateur, le patient percevra bien une attitude non-verbale différente selon qu'il pique un point auquel il croit ou un point qu'il juge "placebo", et cela induit un biais. Gilbert Lagrue a fait une étude comparée à double insu de point "vrais" et de points "placebo" et n'a pas trouvé de différence. Mais les acupuncteurs rétorquent que seul un acupuncteur expérimenté peut trouver les vrais points et placer convenablement les aiguilles. C'est un dialogue de sourds.
Dix-huit publications décrivant des essais randomisés comparant l'acupuncture à de l'acupuncture factice (points au hasard) ou à d'autres interventions ont fait l'objet d'une méta-analyse [1]. Les résultats immédiats seraient légèrement favorables : après 6 semaines, ils seraient 1,22 fois plus élevés, mais avec une marge d'erreur à la limite de signification statistique ( 0,99-1,49). Mais avec 6 mois ou un an de recul, aucune différence n'est plus démontrable (à 6 mois: x 1,38 [0,90-2,11] et 1 an: x 1,02 [0,72-1,43]).
Pour ma part, compte tenu du contexte culturel, lorsqu'un patient vient me dire que sa sœur s'est arrêtée de fumer grâce à l'acupuncture et qu'il en veut, je ne vois pas de quel droit je lui refuserais cette expérience que je considère nécessaire à sa maturation, et qui a le mérite de n'être point dangereuse. L'essentiel, en ces temps de risque viral, est d'avoir des aiguilles bien stérilisées, ou d'utiliser des intradermiques jetables, la plupart des acupuncteurs ne croyant plus guère aux vertus différentielles de l'or et de l'argent.
Cependant, compte tenu des conclusions des deux récentes conférences de consensus américaines, qui concluent que ni l’acupuncture ni l’hypnose n'ayant fait la preuve de leur efficacité, elles ne peuvent être des techniques à recommander, il n’est pas éthique de les présenter au patients comme des méthodes efficaces.
Chaque acupuncteur a sa méthode, ce qui fait qu'il est difficile de standardiser. Je me suis donc fait enseigner par l'un d'entre eux l'art et la manière dont il plantait ses aiguilles dans des points qu'il jugeait efficaces, c'est à dire :
Dans l'oreille, au niveau de l'antitragus.
Dans le cuir chevelu, à deux travers de doigt au dessus du pavillon de l'oreille.
A un cm en dehors de l'angle externe de l'oeil.
A la racine du nez, au niveau des plis sourciliers.
On termine, car c'est plus douloureux, par l'aile du nez, au sommet du pli naso-génien.
Certains acupuncteurs préconisent de mettre une aiguille dans la fosse sus-sternale.
Il va sans dire que cela ne me dispense pas d'enseigner au patient les stratégies que je pense utiles pour supporter le sevrage, et de lui dire que s'il ne réussit pas nous pouvons lui offrir d'autres soutiens.
Émile Coué est un pharmacien qui a fait des miracles en distribuant de la mie de pain. La mie de pain qui guérit, autrement dit le placebo : il aura popularisé le principe.
Coué a été ridiculisé par quelques tenants de la Faculté, jaloux de sa réussite. Son succès international - aux USA notamment - a été considérable. Son empreinte est toujours présente.
Les cinq grands postulats de base de la méthode Coué
Une pensée, bonne ou mauvaise, que nous avons en tête est pour nous la réalité, et a tendance à se réaliser.
La première faculté de l'homme est l'imagination
Quand il y a lutte entre l'imagination et la volonté, c'est toujours l'imagination qui l'emporte sans aucune exception.
Lorsque la volonté et l'imagination sont en accord, elles font plus que s'ajouter, elles se multiplient. (C'est une image pour illustrer la force de cette alliance)
L'imagination peut être conduite.
L'autosuggestion pour conduire l'imagination
Émile Coué formalise sa méthode en une phrase générale et engage ses patients à répéter vingt fois de suite et trois fois par jour :
" Tous les jours et à tous points de vue, je vais de mieux en mieux "
En polarisant son inconscient vers une vision positive, des effets surprenants surviennent : faites vous-même votre propre expérience (pas d'effets indésirables...).
De la même façon, les principes de sa méthode peuvent être utilisés pour cesser de fumer sereinement. Vous, quelle phrase forgeriez vous ?
2°) Premier Congrès international à Nancy les 2, 3 et 4 septembre 2011 (plaquette) : La Méthode Coué, l'autosuggestion et ses applications contemporaines.
Composé d'extraits de plantes, NicoNot™ est une formule qui agit efficacement dans la lutte contre les symptômes de sevrage du tabac pour se débarrasser durablement de l’habitude de fumer.
NicoNot™ contient des ingrédients naturels à propriétés antioxydantes spécifiques qui détoxifient votre corps et en même temps éliminent l'accumulation de la nicotine dans le corps. Progressivement, vous n’êtes plus en manque de cigarette.
La formule active naturelle permet à NicoNot™ d’éliminer aussi les dommages générés par la consommation de tabac. Les ingrédients agissent comme substituts naturels à la nicotine, satisfaisant votre besoin de cette substance toxique à l’aide de composés naturels exclusivement.
NicoNot se compose des éléments suivants :
Ingrédients par tablette
Noix de Malabar (Adhatoda vasica)
75 mg
Réglisse glabre (Glycyrrhiza glabra)
75 mg
Basilic sacré à feuilles vertes (Ocimum sanctum)
60 mg
Acore aromatique (Acorus calamus)
30 mg
Girofle (Syzygium aromaticum)
30 mg
Gingembre (Zingiber officinale)
30 mg
Colorant alimentaire approuvé.
Livraison dans le monde entier - Colis discret - Toutes les principales CB acceptées Prix pour trois flacons de 60 tablettes : $65.95 + frais d'envoi $9.95 = $75.90 (~ 60 €).
Devenir non-fumeur… est un site énigmatique qui fait aussi la promotion des cigarettes électroniques Sedanza et Kyozen, ainsi que d’une méthode audio subliminale avec “221 références scientifiques et techniques”… Un article indique comment se procurer des échantillons du spray buccal Malta Puff [1, 2] pour arrêter de fumer, etc.
Supérette new look, Devenir non-fumeur… ratisse large en offrant des produits pour toutes les bourses et pour tous les goûts. Sauf sans doute au goût des agents de l’Agence de Sécurité du Médicament (ANSM), qui recommande d’autres gadgets ‘pharmaceutiques’ autrement plus 'sérieux'. Plus efficaces ?? Qu'en pensez-vous ?
Avertissement (rappel)
Unairneuf.org est libre de publicité et ne commercialise aucun produit…
L’article 18 de la loi sur la confiance dans l’économie numérique (LCEN), fruit d’une modification législative intervenue en 2007 lors de la loi sur la prévention de la violence permet à l’autorité administrative de restreindre le « commerce électronique » dans toute une série de troubles. L’article liste l’atteinte ou le risque d’atteinte :
au maintien de l’ordre public,
à la sécurité publique,
à la protection des mineurs,
à la protection de la santé publique,
à la préservation des intérêts de la défense nationale ou
à la protection des personnes physiques qui sont des consommateurs ou des investisseurs.
L’article 18 de la LCEN renvoie à un décret d'application le soin de définir le pouvoir de restriction de l’autorité administrative. Le projet de décret dote
le ministère de la Défense,
celui de la Justice,
de l’Intérieur,
de l’Économie,
ceux chargés de la Consommation, de la Santé et de l’Économie numérique
d'un pouvoir de « restriction » du commerce électronique (pour nous protéger).
L’article 14 de la LCEN dit qu’« entrent également dans le champ du commerce électronique les services tels que ceux consistant à fournir des informations en ligne, des communications commerciales et des outils de recherche, d'accès et de récupération de données, d'accès à un réseau de communication ou d'hébergement d'informations, y compris lorsqu'ils ne sont pas rémunérés par ceux qui les reçoivent ». On peut résumer cette longue litanie : tout ce qui est sur le web est « commerce électronique » : moteurs, hébergeurs, sites d’information publiant des documents touchant à la défense nationale, etc.
En pratique, dès que l’une de ces autorités administratives suspectera l’un des « troubles » en ligne précités, elle aura le pouvoir de mettre l’éditeur du site en demeure de cesser cette atteinte. Mieux : l’autorité pourra également l’enjoindre de prévenir cette atteinte (filtrage).
Ce projet de décret industrialise les mesures de blocage à l’échelle du pays, tout en évitant soigneusement le passage devant un juge.
Restera t-il possible de mentionner l’existence de méthodes non pharmaceutiques – et de ce seul fait non recommandables – d’aide à la cessation du tabagisme ? C'est la censure même de Unairneuf.org qui est en jeu. On aimerait être rassuré. Ces bruits de botte sont inquiétants...
« Un conflit d'intérêts naît d'une situation dans laquelle un agent public a un intérêt personnel de nature à influer ou paraître influer sur l'exercice impartial et objectif de ses fonctions officielles. L'intérêt personnel de l'agent public englobe tout avantage pour lui-même ou en faveur de sa famille, de parents, d'amis ou de personnes proches, ou de personnes ou organisations avec lesquelles il a eu des relations d'affaires ou politiques. Il englobe également toute obligation financière ou civile à laquelle l'agent public est assujetti. »
Conseil de l'Europe, Recommandation n° R (2000)10 du Comité des ministres sur les codes de conduite pour les agents publics, 11 mai 2000
Dans un souci de transparence, la Loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé a voulu encadrer la communication des médecins sur les produits de santé. En voici les dispositions :
Code de la Santé Publique Article L.4113-13 prévu par loi 2002-303 du 4 mars 2002
« Les membres des professions médicales qui ont des liens avec des entreprises et établissements produisant ou exploitant des produits de santé ou des organismes de conseil intervenant sur ces produits sont tenus de les faire connaître au public lorsqu'ils s'expriment lors d'une manifestation publique ou dans la presse écrite ou audiovisuelle sur de tels produits. Les conditions d'application du présent article sont fixées par décret en Conseil d'État. »
Art. R.4113-110 (décret d’application du 25.03.2007)
« L'information du public sur l'existence de liens directs ou indirects entre les professionnels de santé et des entreprises ou établissements mentionnés à l'article L.4113-13 est faite, à l'occasion de la présentation de ce professionnel, soit de façon écrite lorsqu'il s'agit d'un article destiné à la presse écrite ou diffusé sur Internet, soit de façon écrite ou orale au début de son intervention, lorsqu'il s'agit d'une manifestation publique ou d'une communication réalisée pour la presse audiovisuelle. »
Les manquements à ces obligations sont punis de sanctions prononcées par l'Ordre professionnel compétent : ces textes prévoient l’obligation de déclaration et de sanction disciplinaire éventuelle par l’Ordre a posteriori.
La Loi donne mission à l’Ordre des Médecins de veiller à l’indépendance professionnelle des médecins (article 5 du Code de déontologie – R4127-5 du Code de la Santé Publique). Ainsi l’Ordre doit recevoir les déclarations des conventions passées entre les médecins et l’industrie pharmaceutique et biomédicale. Cependant l’Ordre ne peut actuellement qu’émettre un avis : il ne peut interdire, il n’a aucun pouvoir en cas d’omission de déclaration ni de non respect d’un avis de non-conformité à la Loi.
Une proximité privilégiée avec l'entreprise commercialisant la varénicline (marque Champix°)
Ainsi l'Ordre des Médecins devrait être en mesure de savoir si le Pr Dautzenberg a bénéficié de convention avec l'industrie pharmaceutique ces dernières années. Dès lors que celui-ci s'abstient de déclarer spontanément ses liens d'intérêt avec des entreprises proposant des aides médicamenteuses à la cessation du tabagisme, par exemple récemment sur La Chaine Parlementaire [1], cela ne devrait pas être le cas. Ceci nous est impossible à vérifier, mais nous paraît peu probable.
Constituent aussi un lien d'intérêt les missions de conseil ou les interventions publiques, comme lors du récent Congrès de la Société française de tabacologie, dont Bertrand Dautzenberg présidait le Comité d'organisation ou animait jeudi 4 novembre 2010 le Symposium Pfizer. Poste honorifique peut-être, mais qui laisse entrevoir une proximité privilégiée avec l'entreprise commercialisant la varénicline (marque Champix°) et la possiblité de profiter de sa puissance en relations publiques et en logistique événementielle (congrès, symposiums, colloques, presse).
Longtemps Bertrand Dautzenberg a été le Directeur de la Rédaction d'une revue trimestrielle Sevrage Tabagique Pratique financée par cette firme pharmaceutique.
Mais les liens d'intérêt ne se limitent pas aux liens directs. Il y a l'aide des firmes aux activités des nombreuses associations que préside ou a présidé Bertrand Dautzenberg :
Office de Prévention du Tabagisme (OFT), avec par ex. son projet e.SCCAN financé par Pfizer Europe visant à accréditer les centres anti-tabac médicalisés ;
Paris sans Tabac ;
Actif (Alliance contre le tabac en Ile de France) ;
etc.
Plus généralement, les besoins de la recherche médicale amènent les professeurs de médecine à collaborer avec l'industrie. Ceci n'est pas condamnable, bien au contraire. La notoriété dans le milieu médical passe par la participation aux essais thérapeutiques subventionnés à au moins 80% par l’industrie pharmaceutique.
Ce qui est condamnable, c'est de ne pas en avertir les auditeurs des présentations publiques, le manque de transparence. Il s'agit de mensonge par omission.
Une méthode quantique pour arrêter de fumer en douceur, dans la bonne humeur et sans grossir
Présentée en première mondiale lors du 1er Congrès International des Sciences et Applications Informationnelles et Quantiques les 21 et 22 mai derniers au Palais des Congrès de Cap d’Agde (Hérault), la méthode : « Moi et le tabac, une histoire définitivement terminée » propose un arsenal complet et exclusif pour arrêter définitivement de fumer en 96 jours, dans la douceur et la bonne humeur, sans grossir.
Divers moyens se potentialisent les uns les autres :
la Science de l’Intention appliquée ;
la pose de patchs personnels informés par biorésonance, hypoallergéniques et non comédogènes, sans principe actif chimique, ni parabènes ;
le pouvoir de la Forme-Pensée verbale et manuscrite ;
l’Acte Sacré et le cérémonial quotidiens ;
le respect des principes de géobiologie et du Nombre d’Or ;
un Coffret Opératif inédit, avec une boussole pour bien l'orienter pendant la pose quotidienne des patchs ;
un peu de psychologie, d’auto-thérapie ;
beaucoup d’auto-suggestion informationnelle ; et enfin,
un secret de fabrication jalousement gardé...
Cette méthode est proposée au prix de 585 €, comprenant deux consultations d’une heure gratuite avec l’un des deux concepteurs de cette méthode révolutionnaire, qui revendique un taux de succès frôlant les 100 % quand toutes les conditions sont réunies.
« Le protocole de libération du tabac mis au point par William PICCIONE est original : il utilise des outils extérieurs à la fois traditionnels et très modernes, faisant appel à la physique quantique. Il s’appuie aussi sur les ressources considérables de chacun qu’il valorise et stimule. Il joue sur le côté positif de libération d’une dépendance et non d’une lutte contre quelque chose de négatif. Il situe le rôle du tabac dans l’histoire humaine. William est un chercheur-trouveur au service de l’humain. Ce travail est l’aboutissement de nombreuses années d’études. Je suis certain de son efficacité ».
Le flou quantique est-il en train de brouiller la frontière qui semblait pourtant étanche entre science physique et parapsychologie ? La physique quantique pourrait être à même de fournir un cadre explicatif aux résultats enregistrés depuis plusieurs décennies. Les déviations enregistrées par rapport à un comportement purement aléatoire, sous l’influence psychique, sont statistiquement – et parfois spectaculairement – significatives. On en a réalisé sur des bactéries, champignons, algues, souris, fourmis, et même êtres humains. Ces développements ouvrent des perspectives immenses pour comprendre les processus d’autoguérison inexpliquée, les modifications d’état de santé attribuées à l’autosuggestion, aux guérisseurs, à des saints, à des cérémonies religieuses collectives, ou à des pratiques vaudou et de sorcellerie dans de nombreuses cultures.
Pourquoi pas ? Unairneuf.org est impatient d'avoir connaissance des premières statistiques d'utilisation et des éventuels effets secondaires. Comme pour la varénicline (marque Champix de Pfizer), la cigarette électronique ou d’autres approches innovantes, une évaluation rigoureuse par les administrations compétentes sera bienvenue...
« Les jours du Champix (Pfizer) seraient comptés » déclare Jean-Claude Jaillette dans le dossier Ces médicaments qui menacent notre santé publié dans le magazine Marianne du 18 juin 2011 [1].
Tarder, retarder… Mais pour combien de temps encore ?
“ Tous ces médicaments seraient en réévaluation à l’Afssaps depuis plusieurs années. Tarder, retarder… Mais pour combien de temps encore ?” conclut J-C. Jaillette.
La suspension de la varénicline (marque Champix° de Pfizer) aurait dû être prononcée il y a longtemps déjà, avant que surviennent tous ces cas de violence subite parfois menant à la mort, non pas seulement d’un fumeur ou d’une fumeuse déterminée à en finir avec le tabagisme mais aussi décès de proches sauvagement agressés dans un accès subi de folie destructrice sous Champix [3, 4]. Evidemment le lien de cause à effet est contesté, comme il l'est dans le cas du Mediator...
Mais les effets indésirables potentiels de la varénicline sont nombreux (160 !), tandis que son efficacité en dehors des contextes cliniques élaborés et financés par le fabricant reste inconnue. Il reste à prouver que ce médicament, présenté comme ‘efficace’, soit plus efficace que les inefficaces palliatifs de nicotine.
Anecdotiquement, la US Food & Drug Administration vient d’ajouter un nouvel avertissement à une liste déjà longue : la prise de varénicline augmente (~ double) les risques d'effets secondaires graves chez les patients affectés de certains problèmes cardiaques [2].
Renvoyer les tabacologues corrompus à leurs études
Une des raisons pour lesquelles l’agence d’insécurité sanitaire Afssaps - nous qualifierons l’agence du médicament ainsi tant que ses actes ne nous aurons pas convaincu qu’elle défend l’intérêt des patients avant ceux de l’industrie, la suspension de Champix étant un des ces actes – une des conséquences les plus dommageables pour les industriels du médicament, est que la carrière des tabacocologues ayant promu ce traitement depuis cinq ans risque d’être sérieusement compromise.
Comment le Pr Dautzenberg, thuriféraire en Chef à l’Office de Prévention du Tabagisme,
comment tous les “experts” réunis dans la Société Française de Tabacologie, financée notamment par Pfizer à l’occasion de congrès,
comment toutes ces parties prenantes vont-elles supporter la condamnation de leurs pratiques dangereuses pour le public ? Il y a un vrai risque pour l’Administration de la Santé à reconnaître ses errements passés : il faudra rebâtir une politique de prévention sur des bases assainies. Il faudra passer à une autre tabacologie, comme celle que promeut le Pr Molimard, sur le site du Formindep. Il existe - aussi - des alternatives efficaces à la médicalisation, demander aux entreprises !
La décomposition de la santé sous l’influence intéressée des industries privées est tellement avancée que nous ne voyons pas d’autre issue que la mise à la retraite d’office de tous ces leaders d’opinion corrompus, corrompus au point de ne même pas prendre soin de déclarer spontanément leurs liens d’intérêt avec les firmes lors d’un interview télévisé sur La Chaine Parlementaire diffusé le 2 mai dernier [5]. Une chaine parlementaire qui néglige de faire respecter la loi, le cas est révélateur du cancer qui ronge le système de santé.
Comme le précise J-C. Jaillette (p.27), les médecins médiatisés ne se rendent même plus compte que c’est leur crédibilité qui est minée par cet aveuglement. Et Philippe Foucras, président de l’association Formindep, de préciser : “Le conflit d’intérêts est un facteur de risque sanitaire de la même façon que fumer est un risque cardiovasculaire”.
Interview de Bertrand Dautzenberg (transcription à 21'40) :
“Il y a les médicaments pour arrêter de fumer, il y a les substituts nicotiniques, il y a le Zyban, il y a le Champix, qui sont tous des médicaments. [...] “Tous les médicaments sortis il y a quelques années - le Champix est sorti en 2007 - sont sous surveillance, que ce soit les vaccins ou autre chose. Le Champix est sous surveillance particulière comme tout médicament. [...] “Il y a eu des campagnes de l'industrie du tabac aux Etats-Unis, il y a eu des gens qui se sont plaint des effets secondaires marqués sur la notice. Vous pouvez demander à tous les gens qui ont une chimiothérapie d'attaquer les firmes qui font des médicaments parce qu'ils perdent leur cheveux sous chimiothérapie ! C'est des effets connus. En France il y a eu 15 suicides de gens qui ont eu du Champix sur 1 500 000. Le tabac est une cause de suicide, est une cause de dépression, arrêter de fumer, c'est le traitement de la dépression. On sait qu'il y a des effets secondaires à l'arrêt du tabac, c'est indiscutable, avec le Champix, c'est indiscutable, mais à un taux qui est ultra-raisonnable par rapport à un risque massif qui est de continuer à fumer.”
La notice d'utilisation de Champix (varénicline) liste 160 effets indésirables plus ou moins fréquents et plus ou moins graves. Quand un cas survient, l'agence du médicament (Afssaps) conseille de se rapprocher d'un médecin pour être écouté, examiné "et qu'il fasse lui-même la déclaration de l'effet indésirable". Désormais le client - ou une association agréée que pourrait solliciter son entourage - peuvent aussi effectuer eux-même cette déclaration au réseau de pharmacovigilance [1].
Compte tenu de la longueur du délai et des files d’attentes dans les cabinets de médecins généralistes, cette disposition est bienvenue. Il n’est pas sain que les effets parfois graves et dangereux liés à l’utilisation de ce produit soient banalisés sans vergogne par nos docteurs Mabuse tabacologues : ne pas déclarer, c’est permettre que le boniment perdure. C'est aussi un acte citoyen dont on sera fier ensuite.
L’Afssaps met à disposition sur son site Internet un formulaire de déclaration d’effet indésirable (44 ko) ainsi qu’un guide d’utilisation (73 ko) [2]. Le guide d’utilisation fournit toutes les indications nécessaires pour remplir au mieux le formulaire, afin que le centre régional de pharmacovigilance dispose de toutes les données nécessaires à l’évaluation du lien entre le médicament et l’effet indésirable constaté.
Health minister scraps anti-smoking lobby subsidy Radio Netherlands Press Review, 14.06.2011 The government has decided to cut the 2.7 million euro subsidy to the Dutch anti-smoking lobby Stivoro as of 2013, writes Trouw. In addition, most of the support for anti-smoking campaigns will be scrapped in 2012. Health Minister Edith Schippers thinks the campaigns are not effective and says she is more concerned with the government’s reputation as a nanny state.
[Décidément ces hollandais ! En Hollande on fume librement du cannabis. En France on en fume illégalement, et plus... Couper les subsides des haltayollahs anti-fumeurs ne ferait pas de mal en France, vu notre déficit abyssal non ?]
Tabagisme: le nombre d'ados qui fument augmente ATS, 13.06.2011 En baisse constante depuis 2001, la part des fumeurs en Suisse ne diminue plus depuis trois ans. Pire, l’an dernier, la courbe descendante s’est même inversée chez les 14-19 ans. La volonté d’arrêter de fumer a elle aussi légèrement baissé, selon l’enquête suisse sur le tabagisme.
['Toujours plus' d'une politique qui ne marche pas ne donnera pas de meilleurs résultats. Cette capacité à persister dans l'échec est remarquable...]
Tabac: La hausse des prix et des taxes, seule arme efficace 20minutes.fr, 10/06/2011 Seul levier d’action: rétablir de fortes augmentations. « Le tabac est un produit addictif, rappelle Emmanuelle Béguinot, du CNCT. De fait, seule une forte hausse d’au moins 10% chaque année peut infléchir la consommation. » Une hausse des taxes fixes sur l’ensemble des produits du tabac. La stratégie a fait ses preuves par le passé.
[Les solutions médicales pour aider à l'arrêt sont donc totalement inefficaces : CQFD. Libérons l’emprise de la médecine sur la prévention du tabagisme !]
[L'emprise des laboratoires sur les médecins est totale, quoi qu'en disent ces derniers et quoi qu'ils en pensent. Les scandales se multiplient. Est-ce que la profession, corrompue jusqu'aux cheveux, est capable de s'amender ? Cela ne se fera pas sans crise, au détriment de la santé publique. Au secours, la médecine tue ! Y compris en éliminant toute alternative à ses solutions...]
Mise au point d’un produit médical contre le tabagisme et la toxicomanie à L’ISTM/Mbuji Mayi ACP, via mediacongo.net, 15.06.2011 L’institut supérieur technique médical (ISTM) de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental, a mis au point un produit contre le tabagisme et la toxicomanie titré « neutranique » exposé en son stand à l’Académie des Beaux-arts, à Kinshasa. M. Tshilonda Jean Bosco, assistant à l’ISTM, a affirmé que neutranique a la capacité de neutraliser la nicotine et le chanvre indien (hashich) avec un taux de réussite de cent pour cent (100%) sur le fumeur. Il a cité l’exemple d’un professeur qui après une thérapie de deux jours seulement, a abandonné définitivement la cigarette qu’il avait fumée depuis plus de vingt-cinq ans. Le Premier ministre Adolphe Muzito, qui a visité ce stand, s’est réjoui de cette invention et a recommandé aux autorités de l’ISTM/Mbuji-Mayi d’en produire en grande quantité afin que le gouvernement puisse s’en servir pour combattre le tabagisme et la toxicomanie auprès des shégues et des kuluna. Le neutranique est une œuvre collective des étudiants et professeurs de l’ISTM/Mbuji-Mayi, indique-t-on.
[Nous demandons à tester ;-)]
Bill Gates en visite en Chine pour écraser la cigarette Le Quotidien du Peuple en ligne, 11.06.2011 Le fondateur d'entreprise et philanthrope Bill Gates était hier en Chine afin d'éveiller l'attention sur les dangers du tabagisme passif dans le pays qui compte la plus grande population de fumeurs du monde. Bill Gates agit en partenariat avec Robin Li, PDG de Baidu Inc, qui exploite le moteur de recherche le plus populaire de Chine, par le biais d'une fondation qui utilise les médias traditionnels et en ligne pour épingler les dangers de l'inhalation de la fumée de la cigarette des autres.
Nicotine treatment 'could control obesity' BBCNews, 10.06.2011 In an article in the journal Science, Yale University researchers describe experiments on mice which found nicotine activates neurons to send signals the body has had enough to eat. However they are not the same neurons which trigger a craving for tobacco.
[Une étude sur des souris montre comment la nicotine réduit la sensation de faim. Un renouvellement des théories précédentes, qui peut ouvrir la voie à de nouvelles approches médicamenteuses. Pour cesser de fumer, mais aussi et surtout comme coupe-faim (cf. Mediator).]
Une étude anglaise [1] a testé l'hypothèse qu'avant la date d'arrêt du tabac un traitement plus long avec la varénicline (marque Champix de Pfizer) pourrait améliorer l'efficacité de cette spécialité pharmaceutique pour la cessation du tabagisme.
Ont été comparés trois mois de traitement avec la varénicline après arrêt avec d'une part,
un prétraitement avec varénicline durant trois semaines et d'autre part
un prétraitement 'placebo' (sans action pharmacologique) de contrôle.
Des études "en aveugle", comment est-ce possible ?
Mais il y a un problème avec cette étude, comme dans la plupart des tests cliniques d'aides à l'arrêt du tabac comparées à un traitement placebo : il semble que les participants se rendent compte de la supercherie le cas échéant. Ils devinent si le hasard les a affecté au groupe contrôle. En cas de levée de l'insu, il leur est difficile de continuer à croire qu'ils vont pouvoir bénéficier du traitement ; ceci peut expliquer l'écart de résultat :
47,2 % de taux d'arrêt à trois mois pour les personnes bénéficiant du traitement avant l'arrêt
contre seulement 20,8 % avec prétraitement placebo.
Malheureusement l'étude ne vérifie pas dans quelle mesure le double insu a bien été assuré comme prétendu. Nous ne savons pas à quelle hauteur les participants étaient éventuellement rémunérés pour participer consciencieusement jusqu’au terme de l’essai.
Dans la vraie vie, les médicaments ne sont pas vraiment des aides…
Quand le dévoilement du caractère "insu" du test est fait, les études cliniques ne montrent plus guère de gain d'efficacité de ce que nous pouvons nommer les “gri-gris pharmaceutiques”. En d'autres termes, ce qui est allégué, comme par exemple
~~ les aides médicamenteuses doublent les chances de succès ~~
est vrai si et seulement si restent inclus les participants du groupe de contrôle ayant démasqué d'avoir été choisi comme cobaye et abusé pour les besoins d'une étude scientifique [2]. Ceci majore le résultat : dans la vraie vie, les aides médicamenteuses ne doublent pas les chances de succès. On peut considérer que leur contribution pour l'arrêt durable est nulle (hormis d'avoir soulagé le portefeuille de fumeurs naïfs au profit de médecins zélés et de pharmaciens).
Nous remarquons au passage que le taux de cessation du tabagisme de personnes ayant utilisé le Champix durant trois mois comme indiqué dans les RCP (résumé des caractéristiques du produit) n'est que ici de 20,8 %. 80% d'échecs de la varénicline à trois mois de la date d'arrêt permettent d'extrapoler que les scores d'abstinence à un an de la date d'arrêt ne seront pas significativement différents de ceux résultant d'un arrêt franc (sans adjuvant pharmaceutique).
La communauté scientifique de dispose toujours pas d'étude d'efficacité de la varénicline "dans la vraie vie" : aucune publication en français ou en anglais ne nous est connue ; ce qui est pour le moins surprenant ! Il est donc loisible, à défaut de preuve contraire, de répéter que, pour les fumeurs visant l'arrêt du tabac, le traitement avec la varénicline est au mieux inefficace. Au pire dangereux.
La cigarette électronique retirée de la vente en pharmacies !
Eh oui, les quelques amis qui me connaissent bien auront compris à la simple lecture du titre de ce billet qu'il n'en fallait pas plus pour donner à votre serviteur l'envie impérieuse d'essayer cette fameuse cigarette électronique devenue, soudain "toxique" comme un "concombre espagnol", non… "un haricot mungo allemand", non… "une tranche de future nouvelle vache folle à la sauce sarc-eau"… enfin bref, comme disait Christian Marin dans Pouic-Pouic : "Personne ne sait, Monsieur… Madame non plus, d'ailleurs".
Le pharmacien du coin m'ayant bonimenté les bienfaits de cette "e-cigarette" il y a quelques semaines, je me rendis sans plus attendre dans son officine afin d'en quérir quelque "kit" salvateur au goût si délicat de sa récente prohibition.
Non, je ne fus même pas étonné d'entendre ce même pharmacien me mettre aujourd'hui en garde contre les méfaits toxiques du produit dont il me vantait les mérites, il y a moins de quinze jours. J'essayai toutefois d'argumenter "pour le fun"…
--> Lire la suite de ce pamphlet haletant sur Le Blog Politique de Jean-Louis Giordano, alias Jielgeai "E & L" - Equilibre et Liberté, Eux (les politiques) et Elle ( La France)… Hilarant !
"Les campagnes antitabac sont ridicules" L'express.fr, 09/06/2011 Le nombre de fumeurs dans les lycées est en augmentation depuis 2005. Reportage auprès d'élèves parisiens pour qui les campagnes contre le tabagisme sont inefficaces. Mehdi, en classe de première, se considère comme un petit fumeur. "Trois ou quatre cigarettes par jour. Vu ma consommation, une journée antitabac ne sert à rien." À son côté, Henri est un antitabac convaincu : "Je suis sûr que je ne fumerai jamais, assure-t-il, mais je vois bien dans mon entourage que les campagnes n'ont aucun impact". En attendant, il exhorte son camarade à arrêter. Tout en doutant, fataliste, que cela soit suffisant...
Des paquets de cigarettes à 11 euros en 2017 ? La Tribune.fr, 09/06/2011 Le Comité national contre le tabagisme (CNCT) en a appelé au gouvernement, ce jeudi, pour que la hausse des taxes sur le tabac passe à 10 % par an au lieu de 6 %. Une telle hausse, pourrait permettre, d'après la Banque Mondiale, de diminuer de 4 % le nombre de fumeurs. En France, aucune réforme n'est prévue avant la prochaine échéance électorale.
La lutte contre le tabac dans l’Union européenne Union Européenne, 27.05.2011 Dans les semaines à venir, la Commission lancera une nouvelle campagne, intitulée « Les anciens fumeurs, on ne les y reprendra plus », dont l’objectif est d’encourager les jeunes adultes âgés de 25 à 34 ans à arrêter de fumer. Environ 145 millions de citoyens européens sont concernés. Cette initiative ne sera pas axée sur les dangers du tabac mais sur les avantages liés au sevrage tabagique et fera appel à d’anciens fumeurs dont l’expérience servira d’exemple.
Drogues: 50 ans de guerre pour rien Les Inrockuptibles, 5/06/2011 « Les leaders politiques et les personnalités publiques devraient avoir le courage d’articuler publiquement ce que plusieurs concèdent en privé : que les preuves démontrent sans équivoque que les stratégies répressives ne résoudront pas le problème de la drogue et que la guerre à la drogue n’a pas été, et ne peut pas être, gagnée. » Source : Commission mondiale sur les politiques des drogues.
The impact of the introduction of smokefree legislation on prescribing of stop-smoking medications in England Szatkowski & al., Addiction, doi: 10.1111/j.1360-0443.2011.03494.x Numbers of primary care prescriptions for smoking cessation medications increased prior to the introduction of smokefree legislation but decreased afterwards. There was a 6.4% (0.7 to 12.1) increase in prescribing of all smoking cessation medications in the nine months before the introduction of smokefree legislation and a 6.4% (1.1 to 11.7) reduction in the nine month period afterwards. Effects observed were consistent across all population subgroups, suggesting that the changes in prescribing will neither widen nor reduce smoking-related health inequalities.
[Suite à l'entrée en vigueur de l'interdiction de fumer dans les lieux de convivialité au Royaume-Uni, les prescriptions d'aides pharmacologiques à la cessation du tabagisme par les médecins généraliste ont baissé. Il serait intéressant de comprendre pourquoi !!]
Prescribing of smoking cessation medication in England since the introduction of varenicline Langley & al., Addiction, DOI: 10.1111/j.1360-0443.2011.03426.x Soon after being introduced in England, varenicline was widely prescribed; after nicotine replacement therapy it was the most commonly prescribed cessation medication. However, this does not appear to have increased overall rates of prescribing for smoking cessation medication.
[La campagne "Consultez votre médecin" s'avère un échec. Dans la mesure où l'efficacité de la varénicline pour l'arrêt serait aussi médiocre que celle des palliatifs de nicotine, ce qu'aucune étude ne permet d'écarter, la prescription de ce produit, dangereux, peut être questionnée...]
Iceland to ban tobacco? IceNews, 30.05.2011 A new parliamentary motion put forth to the Icelandic Althingi calls for the sale of tobacco products to be restricted solely to registered pharmacies.
[L'idée, déjà présentée en France par SOS Tabac en 2009, cf. Acheter sa drogue en pharmacie en 2010 ? , serait de confier aux officines pharmaceutiques un monopole du business de la nicotine auprès des personnes dépendantes. L'autorisation d'acheter du tabac serait émise par un médecin. Lobby, quand tu nous tiens...]
Après R.J. Reynolds (marque Camel) [1] et Philip Morris (Marlboro) [2], c'est au tour de British American Tobacco (BAT) de se diversifier sur le marché de la nicotine inhalée.
BAT a signé un accord de licence pour une nouvelle cigarette électronique en cours de développement [3, 4, 5, 6]. Ce dispositif serait soumis à l'homologation des autorités compétentes mais pas en tant que médicament.
Note : le marché visé est celui monopolisé par Big Pharma, estimé à 1,6 milliards d'euros par an et sans doute plus largement encore celui de la réduction du risque du tabagisme.
Philip Morris Int'l buys rights to nicotine system Associated Press, 26.05.2011 Philip Morris International Inc. has purchased the rights to a technology that lets users inhale nicotine without smoking. It has bought the patent for an aerosol nicotine-delivery system developed by Jed Rose, director of the Center for Nicotine and Smoking Cessation Research at Duke University in Durham, N.C. Spokesman Peter Nixon said it may take three to five years to develop a commercial product that would be considered an alternative to conventional cigarettes.
Leahy invests in 'safe' tobacco The Independant, 03.06.2011 Sir Terry has invested an undisclosed sum in the start-up company Kind Consumer, which is developing a non-tobacco, aerosol-loaded, nicotine inhalation device that keeps the "psychological rituals and routines" of smoking. Sir Terry added: "I believe it will make a difference, not only to the lives of smokers who have repeatedly tried to quit, but to the public health of our nation. "It makes perfect business sense too. There's a huge gap in the market for a product like this that sits between cigarettes and the very medicalised nicotine replacement therapies." [Sir Terry Leahy est l'ancien PDG de Tesco, 1er groupe de distribution britannique et 3e groupe mondial. Un connaisseur de la distribution grand public...]
New nicotine product will mimic cigarettes Tobaccoreporter, 07.06.2011 The BAT subsidiary Nicoventures will licence a nicotine aerosol product from Kind Consumer that “will mimic the ‘psychological rituals and routines’ of smoking”; “will appeal to smokers who don’t want to quit”; “contained no tobacco, created no heat and delivered no smoke”. In addition it was reported they plan “to submit an application for marketing authorisation in the UK next year” which suggests they intend to legally position it as a substitute for pharma, though it sounds like functionally it will be a substitute for e-cigarettes.
BAT aims to smoke out nicotine lovers who find cigarettes a drag Financial Times, 05.04.2011 Nicoventures, a stand-alone company which will be managed separately from the Group’s tobacco businesses, aims to provide adult smokers with a range of alternative products - currently unavailable on the market - that will offer them much of the experience they expect to get from a cigarette but without the real and serious health risks of smoking. The creation of Nicoventures is a natural extension of British American Tobacco’s approach to tobacco harm reduction that has been developed over a number of years.
Pursuit of a safer cigarette gathers pace (pdf) Financial Times online, 01.06.2011
Une rengaine des tabacocologues est que la “lutte” contre le tabagisme, gigantesque “épidémie” (et maintenant de plus en plus fréquemment “pandémie”) est justifiée par le caractère évitable de ce comportement.
Il reste à prouver que l’humanité en général - et historiquement - saurait se passer de produits nocifs (comme de religion). Le caractère “évitable” concerne donc éventuellement un individu et non pas le monde entier. Il ne s’agit pas de la même logique : appliquer à une classe d'objets une caractéristique de ses objets constitue une erreur logique qui conduit à des paradoxes [2] et des décisions stupides autant qu’infondées. Reconnaître que l’éradication du tabagisme n’est ni réalisable ni même envisageable de façon démocratique impliquerait de s’orienter vers des approches de réduction du risque, ce dont les marchands de solutions d’aide “au sevrage tabagique” ne veulent pas entendre parler. Ce serait une vraie révolution pour l'aide aux fumeurs !
La journée mondiale sans tabac de l’Organisation mondiale de la santé, le 31 mai dernier, avait pour but de focaliser quelques projecteurs sur le business des anti-fumeurs. Car cette “guerre” anti-tabac est bien profitable à quelques privilégiés aux activités financées par quelques mains invisibles, sous les beaux habits de la santé. Ces activistes visent à créer une tension chez les fumeurs, un malaise, en culpabilisant et stigmatisant leur comportement. C’est une des façons de justifier ensuite la réduction des libertés : menacer, faire peur, impressionner, etc.
Heureusement le bon sens des français reste sourd à l'incantation dogmatique : "Un monde sans tabac serait comme le paradis sur terre". Quand on demande aux français quels sont leurs sujets de préoccupation sanitaire, le tabagisme n'est pas évoqué [1]. Il n'apparaît pas (inférieur à 2 %) dans les réponses spontanées à la question :
"Au cours de ces dernières années, quelles sont toutes les crises dans le domaine de la santé qui vous ont particulièrement marqué ?
Crises ces dernières années
%
La grippe A
42
Le sida
16
La vache folle
14
La grippe aviaire
13
Le sang contaminé
10
La canicule
…
Le tabagisme
n/a
De plus le risque dû au tabagisme passif reste inconnu au bataillon !
"Pour chaque question de santé suivantes, donnez une note de 1 à 10 selon la crainte qu’elle vous inspire, pour vous et vos proches ?”
Crainte
Note/10
Risques liés à l'action de l'homme sur l'environnement
7,29
Risques hospitaliers
6,81
Catastrophes naturelles
6,48
Risques de santé publique
6,46
Accidents industriels
6,42
Risques liés aux avancées scientifiques : manipulations, génétiques
6,28
Risques alimentaires
6,21
Risques médicamenteux
6,03
Risque pandémique mondial de type Grippe aviaire, SRAS ou Grippe A
5,92
Les risques liés aux pratiques médicales sont très présents à l'esprit des personnes interrogées. Certains spécialistes de notre bonne santé liés à des intérêts privés pourraient commencer par s’inquiéter de leur propre nocivité induite…
“On peut mentir en général, tout en disant la vérité sur un point particulier” affirme Aristote dans les Réfutations sophistiques (25, 180b2-7). Voir aussi les paradoxes du Crétois, du barbier, etc.
Stop-cannabis.ch a publié le 3 juin dernier une note de synthèse des connaissances scientifiques concernant la cessation du tabac pour ceux qui le fument avec du cannabis :
Fumeurs de tabac et cannabis : quel sevrage ?
avec une bibliographie conséquente d'articles destinés aux professionnels de santé [1].
Peu d'études scientifiques
En voici les points-clé :
« On a pensé pendant longtemps qu’il était plus simple d’arrêter une substance puis l’autre. Lors d’une étude menée en 2008, la moitié des participants à celle-ci trouvaient qu’il était plus facile d’arrêter les deux substances en même temps alors que l’autre moitié trouvait plus simple de faire le sevrage d’une substance puis de l’autre. Actuellement, il y a encore trop peu d’études spécifiques sur le double sevrage et il n’existe pas de protocole thérapeutique bien défini.
« Pour ceux qui souhaiteraient arrêter le tabac mais continuer à fumer du cannabis, on s’interroge aujourd’hui sur la possibilité de pouvoir maintenir le cannabis sans tabac : consommation sous forme d’infusion ou via des pipes à herbe par exemple. »
Il existe peu de recherche scientifique sur l'arrêt du tabac chez les consommateurs de cannabis, notamment parce que c'est scientifiquement complexe a appréhender. L'une d'entre elles a montré que l'arrêt du tabagisme est moins rapide chez les consommateurs de cannabis [2].
Quelques observations sur le terrain
Nous avons pour notre part constaté deux observations :
1°) L'envie de cesser le tabac apparaît très tôt, mais le plaisir associé au pétard occasionnel freine leurs usagers d'envisager l'arrêt du tabac ;
2°) Il est tout à fait possible d'arrêter durablement la cigarette tout en poursuivant une consommation régulière de cannabis.
Une bouffée de joint contenant du tabac suffit à replonger dans la dépendance au tabac. Un pétard quotidien sans tabac - pour ceux qui en seraient actuellement amateurs - n'est par contre pas un motif de rechute systématique des ex-accros à la cigarette.
Une règle simple : plus jamais de tabac, pas une brindille
Quand le shit a entraîné une dépendance psychique (i.e. on souffre si on ne consomme pas), il y a lieu de solliciter l'aide d'un service de santé compétent : centre spécialisé, psychiatre, etc.
À défaut et pour ce qui concerne le seul arrêt du tabac, il n'y a pas lieu de considérer différemment un consommateur de cannabis récréatif (non dépendant) d'un non-consommateur de cannabis. Ceci est vrai notamment en cas de recours à la cigarette électronique (dispositif qui semble particulièrement utile aux fumeurs aux 'trajectoires addictives diversifiées' on va dire).
La politique du "Tout ou rien" s'applique seulement à ce à quoi l'on est dépendant. La règle simple que nous avons testée est la suivante : plus jamais de tabac dans ce qui est fumé après l'arrêt de la cigarette, même pas une bouffée, même avec du tabac éventuellement dénicotinisé, "léger", lavé, en narghilé, etc. Plus une brindille de tabac, à jamais. On vous aura prévenu !
Pour le reste, à chacun de prendre ses responsabilités. Bien sûr, quoi que l’on aspire, ce n’est jamais bon pour les poumons…
Le cannabis est une substance psychoactive dont la promotion est susceptible de poursuites légales. Le présent papier ne saurait être compris comme faisant l'apologie de la consommation de cannabis et s'adresse aux fumeurs qui en sont déjà usagers, dans une optique d'arrêt de sa consommation.
Tabac : non au choc des photos ! Olivier Bernard, Le Monde, 31.05.2011 Aujourd'hui, au nom du bien commun et sous couvert de rigueur scientifique, nous avons tous, adulte ou enfant, fumeur ou non, des images très violentes devant les yeux. Ceci ne va pas sans poser des questions éthiques d'autant plus prégnantes que l'utilité de ces photos est sujette à caution. La lutte contre le tabagisme a fait naître ces dernières années un discours teinté d'idéologie et de moralisme. Au détriment de l'objectivité, voire de l'honnêteté ? Que dire des résultats et de la cohérence des politiques menées ?
[Les effets de la stigmatisation sont à double tranchant : voici un clip video à fort caractère répulsif. Attention, les images peuvent choquer les personnes sensibles !]
Une campagne pour dédramatiser l’arrêt du tabac INPES, 30.05.2011 L’Inpes a choisi en 2011 d’inciter tous les fumeurs tentés par l’expérience du sevrage à passer à l’acte. Beaucoup d’appréhensions, d’idées reçues ou de mauvais conseils peuvent entourer cette étape, perçue comme « difficile ». D’où la signature de la nouvelle campagne : « On entend toujours le même refrain quand on veut arrêter de fumer. Pour être bien conseillé, appelez Tabac info service au 39 89. »
[Bien conseillé ? Avec les conflits d’intérêts ! Il s'agit essentiellement de la promotion des tabacologues médicaux, via Tabac Info Service, avec substitution nicotinique à gogo.]
150 euros pour le sevrage tabagique des femmes enceintes L'Express.fr, 30.05.2011 Lors d'une table ronde avec lec acteurs de la lutte anti-tabac, le ministre en charge de la Santé a notamment annoncé la multiplication par trois du remboursement des substituts nicotiniques pour les femmes enceintes et les personnes précaires. Une mesure qui devrait entrer en vigueur d'ici au mois de septembre. Le montant de cette aide, qui existe déjà, sera donc porté à 150 euros par an, contre 50 euros aujourd'hui.
Vers une fin de la vente de cigarettes en duty free ? DéplacementsPros.com, 26.05.2011 Une quinzaine d'associations européennes de lutte contre le tabagisme viennent de se lancer dans une vaste campagne de lobbying visant à faire interdire la vente de cigarettes en duty-free ou au moins à limiter fortement les réductions sur les prix. Les responsables d'associations demandent que le prix du paquet vendu dans les boutiques hors taxes soit égal au tarif du paquet commercialisé à l'unité dans le pays où est implanté la boutique duty.
Le conseil d'administration de l'OFDT du 8 avril 2011 a nommé Maud Pousset-Saporta, qui travaille actuellement pour Sanofi, à la tête de l’OFDT MILDT, 12.04.2011 Le conseil d'administration de l’Observatoire Français des Drogues et Toxicomanies (OFDT) du 8 avril 2011 a nommé Maud Pousset-Saporta, polytechnicienne, médecin de santé publique, qui travaille actuellement pour Sanofi, à la tête de l'OFDT pour un mandat de trois ans. Elle était depuis 2009 en charge des études épidémiologiques prospectives et rétrospectives et de l'évaluation des populations cibles dans le groupe Sanofi- Aventis.
[Le respecté directeur de l'OFDT a été écarté pour avoir encouragé les salles de soin pour toxicomanes : politiquement incorrect. La réduction du risque n'est pas pour demain en France, au mépris de la santé des populations concernées... Mieux vaut privilégier l'industrie, ça paye plus !]
ITIC (International Tax and Investment Center) Raises Alarm to EU Policy Makers About Galloping Illicit Tobacco Trade PRNewswire, 30.05.2011 Illegal cigarettes account for approximately 9% of all cigarettes consumed across the EU, costing governments an estimated EUR10 billion in lost tax revenues each year. Certain countries like Ireland have registered levels of 1 in every 4 cigarettes coming from the black market. Measures such as the introduction of standardized (plain) packaging for cigarettes, currently considered under the revision of the Tobacco Product Directive by the EU Commission, should be carefully looked at on the grounds that they could very well worsen the problem, making life easier for counterfeiters to flood EU markets with cheap fakes. ITIC : The Illicit Trade in Tobacco Products and How to Tackle It
Now butt out: new push seeks to outlaw cigarettes Theage.com, 22.05.2011 Anti-smoking campaigners have far from finished their battle with the tobacco industry, with some pushing for a ''licence to smoke'' and many predicting that cigarettes could be outlawed within a decade. Health experts are advocating even tougher restrictions, saying that public support is growing to ban tobacco. Professor Simon Chapman, an anti-smoking campaigner from the University of Sydney, says a smoking ban could be a reality within 10 to 15 years, and believes a licensing scheme would pave the way.
[Des cartes de rationnement de tabac pour préparer l'interdiction complète de la vente de tabac en Australie ?? Noter que dans ce pays le tabac oral et les cigarettes électroniques - alternatives au tabac à moindre risque - sont déjà interdits de commercialisation.]
Has Marlboro man had his day? Philip Morris develop aerosol that gives a nicotine hit without the need for cigarettes Daily Mail Reporter, 27.05.2011 Philip Morris International, which sells a number of brands including Marlboro, has bought the rights to a technology that lets users inhale nicotine without smoking. It comes as tobacco companies search for ways to develop products that are more 'consumer acceptable.' The aerosol nicotine-delivery system was developed by Jed Rose, director of the Center for Nicotine and Smoking Cessation Research at Duke University. Mr Rose said the next step is for the company to develop a commercial product using the technology.
A distributor of electronic cigarettes in New Zealand says they shouldn't be classified as tobacco products NZCity, 10.05.2011 The Ministry of Health has made recommendations relating to electronic cigarettes on the Smoke-free Environments Amendment Bill, which will be considered by Parliament. In its report, it says "as the e-cigarette delivers only nicotine in a mist... without the other 4,000 or so other chemicals in tobacco smoke, it is far safer than smoking." Among its proposals, the Ministry says e-cigarettes that contain nicotine should be regulated as a tobacco-related product, rather than as a medicine. Currently only nicotine-free cartridges can be sold in New Zealand. The nicotine-containing cartridges are classed as medicines, but they cannot be regulated under the Medicines Act because e-cigarettes are not up to medical standards of purity. Regulating nicotine-containing e-cigarettes as tobacco products would make them available to people as a safer alternative to cigarettes, the Ministry's report says.