« La prise de poids en cessant de fumer est causée par une modification de la flore intestinale | Accueil | Salon 2013 de la Société Française de Tabacologie, Clermont-Ferrand 24 et 25 octobre »

03/09/2013

Commentaires

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A votre place je supprimerai la case 3 sauf à vouloir passer pour des ignares, car hélas c'est vrai, les vaches participent effectivement à la destruction de la couche d'ozonne.
Sinon niveau humour, chacun son avis ...
Dans Charlie H. je trouverais ça pas terrible.
Bonne vape & la lutte continue !

Madame Touraine,

Ne cassez pas cet objet de salut public qu’est la cigarette électronique.
Ce qui se passe dans le cours de votre ministère devrait être salué comme une chance inespérée par tout Ministre de la Santé, car il s’agit d’une révolution sanitaire à laquelle personne n’avait osé rêver.
Vous le savez, Madame la Ministre : si la cigarette électronique n’était qu’à moitié moins nocive que l’analogique, ce seraient des milliers de vies épargnées par an. Or vous devez savoir, Madame la Ministre, ce que toutes les études scientifiques démontrent : elle serait moins de 500 fois dangereuse que la cigarette à combustion. Ce sont donc des centaines de milliers de vies qu’elle pourrait épargner dans les années qui viennent. Veillez à ne pas figurer dans la triste liste des sinistres personnages qui, en détournant le regard ou pour de simples questions règlementaires, ont émaillé les catastrophes sanitaires comme celles de l’amiante ou du sang contaminé.
Songez que son usage s’est répandu à une vitesse extraordinaire, sans publicité ni manœuvres de lobbies : c’est la sagesse du citoyen fumeur qui le conduit vers cette véritable porte de secours que sont ces « autres cigarettes », ne vous y opposez pas.

Parlons chiffres au lieu d’intelligence humaine : demandez aux comptables de l’État de comparer le montant de la manne rapportée par les taxes sur le tabac avec l’économie, due à la cigarette électronique, réalisée sur les dépenses de santé. Économie obtenue sans campagne anti-tabac (toujours coûteuse) et, mieux, en créant d’innombrables nouveaux emploi (qui rapporteront à leur tour à l’État) ! Y a-t-il quelqu’un de sensé qui oserait, même au niveau comptable, combattre la cigarette électronique ?
Près d’un million de « vapoteurs » en deux ou trois ans, un nombre qui ne cesse de croître : ce n’est pas un effet de mode, Madame la Ministre, c’est une cohorte de fumeurs inquiets pour leur santé qui veulent échapper aux dangers qu’ils savent courir. Et vous iriez contre eux ?

Sachez, Madame la Ministre, que les citoyens sont informés des raisons qui pourraient vous orienter dans vos décisions : outre les intérêts à courte vue des finances publiques, il y a la pression des intérêts privés, celle des assassins que sont industries du tabac et des substituts nicotiniques, inefficaces et donc tout aussi assassins. Sachez, Madame la Ministre, que les citoyens sauront quel parti vous défendriez si vous empêchiez ou limitiez l’usage de la cigarette électronique. Mais alors il vous faudra aller jusqu’au bout de cette logique et demander, par exemple, à faire supprimer les radars sur les routes pour relancer l’industrie automobile.

Ne vous opposez pas, Madame la Ministre, à cet instrument que les fumeurs eux-mêmes plébiscitent pour abandonner le tabac. Accompagnez ce mouvement, soutenez-le, et s’il le faut aidez les fabricants à réduire encore le peu de nocivité que contiendrait ce produit !

Madame la Ministre, vous avez le pouvoir d’accompagner ce mouvement vers une diminution importante du tabagisme dans notre pays et permettre à des centaines de milliers de gens d’échapper à de graves problèmes de santé : faites-le.

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