Le 3 décembre, tous les indicateurs, tous les signes montrent que la situation européenne de la cigarette électronique se trouve dans une impasse. Les modifications de son statut à l’échelle de l’Union ne peuvent conduire qu’à une chose, dans le cas présent : la démonstration du mépris flagrant qu’entretiennent les institutions à l’égard de l’intérêt des citoyens vapoteurs et fumeurs, au plus grand bénéfice de l’industrie du tabac. En démocratie, les représentants du peuple ne peuvent légiférer aussi manifestement contre son intérêt évident, quand l’alternative vaporeuse permettrait d’offrir une chance sérieuse de les sauver tous d’un décès prématuré et douloureux.
Les institutions européennes non-élues ayant fait la démonstration publique de leur incompétence en ce domaine - de lourdes présomptions à charge pesant sur la collusion de la présidence lituanienne avec les grands noms de l’industrie du tabac - l’impartialité et la sérénité des débats ne sauraient désormais être assurées. L’AIDUCE, mouvement citoyen responsable, défenseur des utilisateurs de cigarette électronique et émanation de l’expérience des vapoteurs dont elle cristallise la somme des connaissances empiriques, réclame :
- Que toute référence, que toute assertion ayant pour objet la régulation de la cigarette électronique et son commerce soit immédiatement exclue du projet de directive « Tabac » ;
- Qu’un travail de fond, associant utilisateurs, scientifiques chercheurs et professionnels de santé soit conduit conjointement dans les meilleurs délais, afin de définir en toute impartialité un cadre juridique stable qui soit réellement bénéfique aux populations concernées ;
- Que finalement la cigarette électronique puisse être considérée avec pragmatisme et équité, en ce sens qu’elle constitue une alternative réelle et salutaire à l’usage de tabac fumé : « ni médicament, ni produit du tabac, mais produit de consommation courante judicieusement réglementé. ».
La réduction du risque de santé est à cet égard un enjeu majeur en Europe et dans chacun des pays membres de l’Union. Quand un fumeur sur deux décède prématurément du fait de son tabagisme, ne pas reconnaître sa réalité participe d’une démarche criminelle. La liberté de choix et d’autodétermination des citoyens européens doit être préservée, notamment et particulièrement quand les indicateurs de la littérature scientifique laissent entrevoir que la cigarette électronique n’est associée à aucun risque sanitaire sérieux et avéré. L’heure n’est plus aux atermoiements, aux tergiversations stériles et aux gesticulations douteuses.
Il est temps d’entériner la possibilité qu’à terme et hors de toute contrainte, un monde sans tabac fumé puisse voir le jour grâce à la cigarette électronique.
AIDUCE, le 04.12.2013
L'Aiduce par son argumentation lucide et équilibrée ne devrait pouvoir qu'influencer Bruxelles dans le sens d'une meilleure santé de ses citoyens et non dans le sens d'une d'augmentation des profits des actionnaires des industries concernées, bien sûr à condition que ses instances ne soient majoritairement pas corrompues.
Elle devrait aussi voir augmenter le nombre de ses adhérents si également les vapoteurs sont majoritairement moins inconséquents que ceux qui les "gouvernent".
Rédigé par : brentano | 05/12/2013 à 09:03