Au Royaume Uni, la proportion des tentatives d’arrêt avec e-cigarette dépasse maintenant celle avec des aides médicamenteuses [1]. Comment l'e-cigarette est en train de tuer les patchs titre de son côté le magazine Challenges dans sa livraison du 23 janvier 2014.
Le marché des substituts nicotiniques a perdu 7% en 2013. L'essor de la cigarette électronique, de plus en plus utilisée comme méthode pour arrêter de fumer, en serait la cause.
Ces chiffres sont non sourcés, donc à prendre avec précaution. Ils nous semblent plausibles, comme le chiffre d’affaires mondial, qui aurait atteint trois milliards de dollars en 2013.
Peu importent les décimales en fait. Le marché dicte sa loi à une corporation médicale qui n’a pas de réponse autorisée et semble complètement déconcertée par le tsunami : tant mieux pour les fumeurs qui disposent – enfin – d’une solution s’avérant selon eux efficace. Et c'est bien leur avis qui compte, pas celui d'une pseudoscience corrompue avec des études que l'on sait maintenant avec certitude : bidonnées. Les patchs ne gagnent pas le match [2].
Morale de l'histoire
À ceux qui les ont trompés depuis des décennies, retisser un lien de confiance avec les fumeurs prendra aussi des décennies.
Référence
- Quand la cigarette électronique démode les solutions médicales recommandées pour cesser de fumer
- Les patchs gagnent pas le match : l'essentiel
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